Excellence Monsieur Barack OBAMA, Président élu des États-Unis d'Amérique".
Fier de votre éclatante et belle victoire historique du 4 novembre 2008, j’aimerais présenter, en mon nom personnel , mes félicitations les plus chaleureuses, à vous personnellement, à votre famille et au peuple américain qui vous a soutenu massivement.
Une nouvelle Ere se profile à l’horizon. Je souhaite que l’apaisement et le dialogue des cultures en soient la quintessence.
Dans la lettre ouverte que j’avais portée à votre connaissance, via mon blog personnel (RAZAKcinema), et qui a été amplifiée par d’autres portails, je vous avais dédié cette chanson « A Change is Gonna Come », qui est un des plus beaux tubes du regretté Sam cooke. Le « lyrics » de cette chanson pathétique se termine par ces jolis mots: «Oh yes it will». Aujourd’hui, le rêve devient réalité: le changement est arrivé.
Bon courage, vous êtes le nouveau grand timonier de l’Amérique …et du monde qui aspire à la Paix.
RAZAK
MOROCCO
Créateur du personnage Bouzghiba et du prix Bouzghiba-Awards
Auteur du livre : « Au delà de l’Artifex, je dis » (paru au Canada)
Blogs personnels:
http://bouzghiba-awards. Blogspot.com
http://razak-cinema.blogspot.com
E-mail: razabder@yahoo.fr
mercredi 5 novembre 2008
lundi 3 novembre 2008
Dardacha-chat-19: La baraka d'Obama
-B: Vous avez publié dans l’autre blog dédié au cinéma une lettre ouverte à Obama. Cette lettre commence comme ceci: «Senateur Obama, vous êtes américain, moi je suis marocain. Un océan immense nous sépare "atlantiquement". Mais je me sens proche de vous, parce que votre combat est le mien. Vous luttez pour une Amérique beaucoup plus humaine. Les artistes de ma trempe luttent, avec leurs dons, pour un monde équitable et juste.» En la lisant dans son intégralité, on croirait que vous faites compagne en sa faveur. Croyez-vous qu’il a des chances de l’emporter?
-R: Comme je l’ai dit dans cette lettre, la bête noire reste la Fox News. Les médias influents peuvent lui créer des problèmes. A part ça, je ne vois pas qui va l’empêcher d’être le nouveau locataire de la Maison Blanche. D’autant plus, l’homme a du charisme, du punch et il parle un langage franc et cohérent. Il jouit du soutien de son parti (y compris ses émules) ainsi que d’une bonne partie de la population américaine, auxquels s’ajoutent les minorités qui ont acquis le droit de vote et puis qui voient en lui le symbole du multi ethnisme. Désormais les élections américaines intéressent le monde entier, vu les implications «post-11Septembre». Si Obama gagnait, le monde dans sa globalité serait ravi. La question délicate qui départage pour le moment les deux postulants est celle de la présence des troupes américaines en Irak. Obama a pris des risques, mais il sait que beaucoup d’américains veulent qu’on en finisse avec l’Irak. Le casse-tête irakien s’est révélé financièrement coûteux et éthiquement peu glorieux.
-B: On connaissait Obama le sénateur de l’Illinois mais pas Obama le comédien.
-R: L’avez-vous vu dans une pièce de théâtre?
-B: Lors du dîner de charité Al Smith il a démontré qu’il n’avait rien à envier aux grands comédiens.
-R: Les élections américaines, uniques au monde en leur genre, ont ce côté vaudeville. Chaque candidat doit faire étalage de tous ses dons et capacités. Ce qui mérite d’être signalé à cette occasion ce ne sont ni les paraboles ni les demi-mots échangés entre les deux candidats, mais l’idée de s’asseoir à la même table malgré l’adversité et de dialoguer avec fairplay. Cette image quelque peu idyllique par rapport à ce qu’on voit dans les pays du tiers-monde est moins irritante que les suffrages à 99,99% dont certains pays autocratiques se font une spécialité.
-B: Barack Obama joue bien au basket à ce qu’il parait.
-R: Il a plusieurs cordes à son arc. Il a aussi le don de l’écriture. Son dernier livre autobiographique "The Audacity of Hope", nous révèle un Obama pointilleux, pragmatique et humaniste. Ces vertus font partie de ce que j’ai appelé la baraka d’Obama. (en arabe le mot baraka veut dire aura et félicité).
-B: Selon vous quelles sont les causes de la crise financière qui a secoué les USA ?
-R: Elles sont multiples: les surenchères et spéculations anarchiques de la bourse et puis que les spécialistes appellent économie virtuelle, la Guerre du Golfe et les dépenses qu’elle a occasionnées, la chute dramatique du pouvoir d’achat de la classe moyenne, le laxisme des institutions fédérales en matière de contrôle, de régulation et répression de fraude boursière, bref, la crise économique a engendré une crise financière. L’ultralibéralisme prôné par Thatcher et Reagan a buté contre un mur.
-B: Certains parlent de sauvetage socialiste.
-R: Le recours aux ressources publiques pour sauver des institutions privées dans un Etat capitaliste peut être considéré comme une incongruité paradoxale. Je me demande ce qu’aurait fait McCarthy, le ténor de l’orthodoxie capitaliste, s’il avait assisté à cette débandade qui a tout remis en question.
-B: Obama président, peut-on assister à un dénouement des deux crises financière et économique?
-R: Il faudrait donner au temps le temps pour panser les blessures. Obama va inévitablement tempérer du zèle américain afin de maitriser la situation. Il doit remédier aux défaillances, colmater les brèches, ériger de nouveaux garde-fous. On s’attend de lui à un véritable protectionnisme afin de consolider les équilibres et résorber le déficit de confiance. Obama est conscient d’une chose fondamentale: l’invasion de l’Irak par la soldatesque américaine a été un non sens. Le Building-Democracy imposé aux irakiens a été nocif . L’image de marque du pays de l’Oncle Sam a été dégradée. Autre constat affligeant: la mondialisation que d’aucuns chantaient jour et nuit comme si c’était une solution miraculeuse vient de subir un des revers des plus cuisants. Un désaveu se passant de tout commentaire.
-B: Et si Mc Cain l’emportait ?
-R: C’est très improbable. Auquel cas, ce serait Bush-3 c'est-à-dire la continuité dans la rupture. Il y aurait des petites rectifications sommaires, mais sur le front de la politique extérieure tout serait comme avant, avec en sus les problèmes économiques hérités du crash de 2008. L’hémorragie financière n’a pour le moment qu’un seul garrot salutaire: il a pour nom Barack Obama, son secours vient à point nommé . En réorganisant le système, il pourrait éviter au pays de sombrer dans le pire. Par ailleurs , si pour une raison ou une autre , il est contraint d'imiter son prédécesseur cette baraka sera inutile.
-R: Comme je l’ai dit dans cette lettre, la bête noire reste la Fox News. Les médias influents peuvent lui créer des problèmes. A part ça, je ne vois pas qui va l’empêcher d’être le nouveau locataire de la Maison Blanche. D’autant plus, l’homme a du charisme, du punch et il parle un langage franc et cohérent. Il jouit du soutien de son parti (y compris ses émules) ainsi que d’une bonne partie de la population américaine, auxquels s’ajoutent les minorités qui ont acquis le droit de vote et puis qui voient en lui le symbole du multi ethnisme. Désormais les élections américaines intéressent le monde entier, vu les implications «post-11Septembre». Si Obama gagnait, le monde dans sa globalité serait ravi. La question délicate qui départage pour le moment les deux postulants est celle de la présence des troupes américaines en Irak. Obama a pris des risques, mais il sait que beaucoup d’américains veulent qu’on en finisse avec l’Irak. Le casse-tête irakien s’est révélé financièrement coûteux et éthiquement peu glorieux.
-B: On connaissait Obama le sénateur de l’Illinois mais pas Obama le comédien.
-R: L’avez-vous vu dans une pièce de théâtre?
-B: Lors du dîner de charité Al Smith il a démontré qu’il n’avait rien à envier aux grands comédiens.
-R: Les élections américaines, uniques au monde en leur genre, ont ce côté vaudeville. Chaque candidat doit faire étalage de tous ses dons et capacités. Ce qui mérite d’être signalé à cette occasion ce ne sont ni les paraboles ni les demi-mots échangés entre les deux candidats, mais l’idée de s’asseoir à la même table malgré l’adversité et de dialoguer avec fairplay. Cette image quelque peu idyllique par rapport à ce qu’on voit dans les pays du tiers-monde est moins irritante que les suffrages à 99,99% dont certains pays autocratiques se font une spécialité.
-B: Barack Obama joue bien au basket à ce qu’il parait.
-R: Il a plusieurs cordes à son arc. Il a aussi le don de l’écriture. Son dernier livre autobiographique "The Audacity of Hope", nous révèle un Obama pointilleux, pragmatique et humaniste. Ces vertus font partie de ce que j’ai appelé la baraka d’Obama. (en arabe le mot baraka veut dire aura et félicité).
-B: Selon vous quelles sont les causes de la crise financière qui a secoué les USA ?
-R: Elles sont multiples: les surenchères et spéculations anarchiques de la bourse et puis que les spécialistes appellent économie virtuelle, la Guerre du Golfe et les dépenses qu’elle a occasionnées, la chute dramatique du pouvoir d’achat de la classe moyenne, le laxisme des institutions fédérales en matière de contrôle, de régulation et répression de fraude boursière, bref, la crise économique a engendré une crise financière. L’ultralibéralisme prôné par Thatcher et Reagan a buté contre un mur.
-B: Certains parlent de sauvetage socialiste.
-R: Le recours aux ressources publiques pour sauver des institutions privées dans un Etat capitaliste peut être considéré comme une incongruité paradoxale. Je me demande ce qu’aurait fait McCarthy, le ténor de l’orthodoxie capitaliste, s’il avait assisté à cette débandade qui a tout remis en question.
-B: Obama président, peut-on assister à un dénouement des deux crises financière et économique?
-R: Il faudrait donner au temps le temps pour panser les blessures. Obama va inévitablement tempérer du zèle américain afin de maitriser la situation. Il doit remédier aux défaillances, colmater les brèches, ériger de nouveaux garde-fous. On s’attend de lui à un véritable protectionnisme afin de consolider les équilibres et résorber le déficit de confiance. Obama est conscient d’une chose fondamentale: l’invasion de l’Irak par la soldatesque américaine a été un non sens. Le Building-Democracy imposé aux irakiens a été nocif . L’image de marque du pays de l’Oncle Sam a été dégradée. Autre constat affligeant: la mondialisation que d’aucuns chantaient jour et nuit comme si c’était une solution miraculeuse vient de subir un des revers des plus cuisants. Un désaveu se passant de tout commentaire.
-B: Et si Mc Cain l’emportait ?
-R: C’est très improbable. Auquel cas, ce serait Bush-3 c'est-à-dire la continuité dans la rupture. Il y aurait des petites rectifications sommaires, mais sur le front de la politique extérieure tout serait comme avant, avec en sus les problèmes économiques hérités du crash de 2008. L’hémorragie financière n’a pour le moment qu’un seul garrot salutaire: il a pour nom Barack Obama, son secours vient à point nommé . En réorganisant le système, il pourrait éviter au pays de sombrer dans le pire. Par ailleurs , si pour une raison ou une autre , il est contraint d'imiter son prédécesseur cette baraka sera inutile.
Inscription à :
Articles (Atom)