La NASA s’est gourée de manière stupide. Les Mayas
lui ont tendu un piège. Pour notre part, nous savions que c’était une supercherie
à la sauce ésotérique. Notre dernier livre («Mère Gé face aux tribulations de Père
Dé») à paraitre incessamment chez Edilivre fera date. Écrit au mois de juillet
2012 , autour de cet événement, qui n’en est pas un, l’ouvrage est dédié à la pensée
scientifique dans toute sa rigueur et sa magnificence. Extrait:
« Pauvres Mayas! Ils se
sont fait gourer, comme les ermites du Vatican qui croyaient que la terre
n’était pas ronde. N’ayez pas crainte, il y aura un lendemain à ce jouir visé
par les Nostradamus Mayas. C’est moi qui vous le dis, avec conviction et
détermination. Mais vous n’êtes pas obligés de me croire. Il y aura un
22/12/2012 et un 23/12/2012. J’ajouterai qu’ils seront (comme ceux qui lui
succéderont) des jours radieux et resplendissants. Après le 21 décembre 2012,
les catastrophistes des temps anciens et leurs supporters ésotériques vivant
avec nous et entre nos murs, recevront, plein la gueule, une claque accompagnée
d’un cinglant démenti. Tout ne sera qu’un canular dû à de mauvaises croyances
surannées. Ce dont on est sûr, c’est que la vie va continuer et qu’après cette
date, les retraités marocains de la fonction publique, dont le nombre va
crescendo par rapport aux actifs, auront des problèmes avec leur caisse. Quand
à la fin des mondes, son heure n’est pas encore venue. Pour vous rassurer,
veillez accepter cette modeste démonstration que le peu de rationalité,
préservée depuis les bancs scolaires, m’autorise à rendre vôtre.
Ce qui avait trahi les
devins Mayas, c’est cette numérologie fatidique basée sur la symétrie numérique
et la référence au calendrier grégorien. Or, il existe d’autres calendriers
comme ceux que les Chinois et les Musulmans adoptent. Lequel est concerné ? Le
21/12/2012 de l’Hégire est très lointain. Beaucoup de siècles nous en séparent.
Autre contre-exemple, qui nous renvoie à la sphéricité quelque peu ovoïdale de
la terre et à la célèbre phrase galiléenne « malgré ça elle
tourne ». Avec les fuseaux horaires, on n’a pas la même date. Quand minuit
sonne au Yucatan (fief des anciens Mayas) il fait jour à Beyrouth, d’où le
quiproquo de datation. Qui vont disparaître les premiers les Guatémaltèques ou
les Libanais ? Si on avait le même éphéméride on aurait donné un peu de crédit
à cet ultimatum fantaisiste. Donc tout cela ne sera que du baratin ésotérique
et une supercherie. Les Mayas avaient besoin d’un Confucius de leur sang et
d’un Ibn al Haytham éveillé, pour chasser les idées morbides ».
Que les théocrates
redeviennent démocrates. C’est le meilleur vœu que l’on puisse faire pour le
nouvel an 2013. »
RAZAK