vendredi 19 décembre 2008

Zhang Yimou le maitre de cérémonie des JO de Pekin remporte le prix international Bouzghiba-2008



Le prix international Bouzghiba-2008 de l’humour est revenu au cinéaste chinois ZHANG YIMOU qui a supervisé avec maestria le show inaugural de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Beijing-2008. YIMOU est le quatrième lauréat de ce prix culturel. Il succède aux trois premiers lauréats à savoir la sculpteuse australienne Patricia Piccinini (prix de démystification) les animateurs du programme-TV «C’Est pas Sorcier » (prix de vulgarisation scientifique et Theo Jansen, le physicien et artiste néerlandais se déclinant du courant le plus influent de l’art cinétique (l’art au service de l’écologie). Un livre monographique a été publié au mois de novembre 2008 pour jeter une lumière sur les Bouzghiba-Awards.
Le prix Bouzghiba-2008 auréole en la personne de ZHANG YIMOU la faculté extraordinaire de marier labeur et joie festive, l’art concis de la mise en scène et l’expressivité exacerbée. Le monde entier en fut témoin et se remémorerait pour longtemps de ce soir du 8 août 2008. Plus de quatorze milles figurants habillés de costumes traditionnels ont été mobilisés par ce metteur en scène perfectionniste jusqu’à l’obsession pour présenter un condensé de cinq mille ans d'histoire chinoise. Le «Nid d’oiseau», une prouesse architecturale conçue par le duo d'architectes suisses Herzog et Meuron, garderait dans ses annales, l’image chatoyante d’une époustouflante festivité. Cette agora féerique fut aussi une des plus cosmopolitiques, puisque plus de 80 chefs d'État et de gouvernement, ainsi que d'autres dignitaires venus des quatre points cardinaux, ont pris part à cette fastueuse cérémonie. Tout obéissait à un calcul millimétré et à une discipline rigoureuse. Le show avait mis en exergue les quatre inventions chinoises à savoir: le papier, les techniques d’estampage calligraphique, la poudre et la boussole. C’est un hymne retentissant en faveur du jumelage du sport et de l’art.
YIMOU est né en 1942 Xian en Chine populaire. Il a vécut une jeunesse très difficile mais qui s’est avérée par la suite très riche en événements fortifiants sur le plan humaniste. Il a dû interrompre ses études à l'âge de 16 ans et fut contraint de faire des travaux agricoles dans une ferme. En 1978, l'institut de cinéma de Pékin lui ouvre des perspectives à la mesure de ses ambitions. Il choisit la section "prises de vue". Le monde de l’image l’éblouissait, mais les travaux durs qu’il avait passés dans ces centres de «rééducation» vont étoffer sa vision cinématographique. En effet, le classique du cinéma chinois Le Sorgho rouge, qui remporta l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1998 en témoigne éloquemment. Épouses et concubines, film intimiste eut le Lion d'argent au festival de Venise en 1991 et son film Vivre obtint le Grand Prix du jury au Festival de Cannes-1994. Le prix Bouzghiba de l’humour s’ajoute à son palmarès. Comme à l’accoutumée, Il figurera dans le tome-2 de la monographie relative aux Bouzghiba-Awards.

RAZAK
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