samedi 29 mars 2014

Razak présente son livre au terroir somptueux du champagne رزاق يوقع كتابه بعاصمة الشامبانيا



PARIS, LE  26 MARS 2014
Comme cela a été annoncé par certains journaux marocains intéressés  par les activités livresques, l’écrivain marocain Razak est allé en France, précisément à Champagne-Ardenne, pour dédicacer son livre intitulé « Mère Gê face aux tribulations de Père Dé », dans le cadre du 1e Salon du Livre « HidaBela » organisé par le Club des Auteurs de cette région, si réputée par ses espaces fleuris et considérée comme la capitale mondiale du champagne. En effet, c’est là que se trouvent les usines de fabrication de cette liqueur, si prisée par les fêtards du monde raffiné.
Les deux séances de dédicace ont eu lieu le 22 et le 23 mars 2014 (horaire de 11 h à 17 h). Neuf auteurs, dont deux lauréats du « Prix de l’auteur sans piston », y étaient conviés, mais pour des raisons qui les concernent, deux d’entre eux ont brillé par leur absence. On souhaite que rien de grave ne leur soit arrivé. En voici, par ailleurs la liste initiale des auteurs avec leur ouvrage respectifs: Hélène Belaich, (Les voies de l’existence Volume-1, La petite envolée), Marie-Edmonde Hidalgo (Paul Erwin a disparu) , Sano Landriet (Là où le soleil se lève), Ginette Huc Redoute (Aimer au pluriel),  Emile Vaudois (Ainsi va la vie), Antony Erbellé (Mort intime) , Robert Ladroit Pernel (Petits dialogues de fous, entre importe qui, à propos de tout et de rien et même de n’importe quoi…), Razak (Mère Gé face aux tribulations de Père Dé ), Jean L’Hote (Dans les griffes d’une blonde cynique). 
Après la clôture de ce salon régional, Razak s’est déplacé à Paris pour visiter le salon du livre qui s’y tenait. Là, au stand d’EDILIVRE, il fut accueilli chaleureusement par la chargée du département communication de cette maison d’édition parisienne qui lui a publié jusqu’à maintenant deux livres, en double format (papier et électronique). Ainsi, malgré le tumulte et la vie agitée de cette mégapole cosmopolite, ce voyage culturel fut fructueux, pour l’initiateur du Prix International de l’Humour. Les Parisiens rencontrés ont beaucoup apprécié l’idée d’un tel Prix symbolique se distinguant de la nébuleuse existante par sa double dimension picturale et bibliographique. Toutes les dizaines de cartes de visite qu’il a emmenées avec lui ont été épuisées. Cela lui a parmi aussi de rencontrer le staff du deuxième éditeur parisien (Manuscrit.com) qui lui a édité en 2012 le roman psychologique « ZONA » et comme le hasard fait parfois de belles choses, cette maison d’édition prépare un événement culturel axé sur les livres ayant trait thématique avec la santé, la médiatrice-en-chef lui a promis de l’inviter pour y présenter son roman, que le comité de lecture a classé « Coups de cœur », lors de sa sortie dans les cyberlibrairies françaises. Pour combler le retard, elle lui a demandé de donner les emails des journalistes marocains pour leur envoyer, via Internet, une copie du livre précité.
Autres boniments résultant de ce voyage littéraire si enrichissant et qui incitent à l’optimisme, l’auteur marocain a offert une copie de son livre, objet de la dédicace ardennaise, à la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe que préside l’ex-ministre de la culture Mr. Jacques Lang, pour que les étudiants français puissent le consulter à leur guise. Ainsi,  pour clore ce voyage culturel dans le charme ; et pour joindre l’utile à l’agréable, la visite du siège central de l’Agence France Presse (AFP) et du mythique Opéra Garnier fut pour Razak le féru  du grand ballet, gratifiante, instructive et édifiante.
Comme impressions de fin de dédicace, il  donne le signal d’alarme contre le gigantisme outrancier et tentaculaire qui a tendance de transformer les grands salons du livre en une foire fourre-tout et en appelle à une restructuration bien pensée de ces grands carrefours du livre que la saturation menace en permanence. « L’heure est  aux petits salons thématiques et de convivialité, et aux petits cénacles jouissant d’une bonne visibilité » dit-il, « car désormais, la culture trouve réceptacle, plus dans les petits patelins, que dans les grandes sphères livresques. Seul inconvénient qu’il faudrait chasser, avec bonne foi et circonspection, les carences médiatiques, notamment audiovisuelles, constatées à vue d’œil. L’Ere Bernard Pivot semble révolue.»


باريس: 26 مارس 2014

رزاق يوقع كتابه بعاصمة الشامبانيا

كما تم الإعلان عن ذلك من طرف بعض الصحف المغربية، التي تعنى بشؤون الكتاب، حل الكاتب المغربي، والرسام التشكيلي رزاق عبد الرزاق، مؤسس الجائزة الدولية للفن الساخر، بالديار الفرنسية، بالضبط بمنطقة "شامبانيا أردينيا" (Champagne-Ardenne)  من أجل توقيع كتابه، الصادر باللغة الفرنسية، والذي يحمل عنوانّ:" الأم جي ومغامرات الأب دي"
(Mère Gé face aux tribulations de Père Dé)    
 الأم جي هي الأرض، والأب دي هو المهووس بلعب القمار.
صدر الكتاب سنة 2012 ،عن دار النشر الباريسية إيديليفر (EDILIVRE)، في حلتين، ورقية والكترونية.  أقيم هذا المعرض الجهوي يومي  22 و 23 مارس 2014، وشارك فيه ، بالإضافة  إلى رزاق المغربي،  ستة مؤلفين فرنسيين ينتمون إلى هذه المنطقة، المعروفة بصنع الشامبانيا، وبحقولها المخضرة .
بعد اختتام هذا الصالون، توجه مبدع شخصية بوزغيبة الهزلية إلى باريس، لزيارة المعرض الدولي للكتاب، حيث أستقبل بحفاوة من  طرف المسؤولة عن قسم التواصل بدار النشر إيديليفر. في اليوم الموالي، توجه لزيارة مقر الناشر الثاني "مانيسكري كوم"
(Ed. MANUSCRIT.COM)  
 الذي نشر روايته المعنونة ب: "زونا"  ( ZONA) ،وهي من النوع السردي السيكولوجي. ومن حسن الصدف، أن هذه المؤسسة مقبلة على تنظيم تظاهرة ثقافية، في الأسابيع القادمة ، تحث ثيمة تتعلق بالمجال الصحي، حيث وعدته هذه الصحافية المكلفة بالعلاقات الخارجية، باستضافته من أجل تقديم كتابه زونا، لأن الرواية تتطرق إلى موضوع صحي، كما طلبت منه إمدادها بلائحة تضم أسماء والعناوين الكترونية لصحافيين مغاربة، لكي توزع عليهم نسخة الكترونية من الكتاب المذكور، وذلك عبر الانترنت.
 بعد ذلك، انتقل رزاق إلى "معهد العالم العربي" ، لإهداء نسخة من كتابه للمكتبة التابعة للمعهد، لكي يطلع عليها القراء الفرنسيون، والأجانب المقيمون بالعاصمة الفرنسية، الذين يذهبون إلى هذا المجمع الثقافي الضخم، والذي يترأسه وزير الثقافة السابق جاك لانج.
اختتم رزاق سفره  الثقافي، الغني بالمفاجآت السارة،  بزيارة المقر الرئيسي لوكالة  فرانس بريسر  (AFP) ليترك هناك بلاغا صحفيا ، بعدما تعذر عليه التواصل مع المكتب الكائن بالرباط. كذلك كانت الزيارة التي قام بها الناقد السينمائي الذي يعشق البالي الراقي ، لأوبرا جارنيي(Opéra Garnier)  ممتعة وشيقة. 
 

lundi 10 mars 2014

UN DIMANCHE AVEC LE CLEZIO ET CHRISTIAN JAMBET

UN DIMANCHE AVEC  LE CLEZIO ET CHRISTIAN  JAMBET

Un dimanche avec Le Clesio et Christian Jambet ne rassemble pas aux autres dimanches. Celui du 9 mars 2014 fut particulièrement enrichissant, du point de vue des idées. Ainsi, si les turfistes de la ville sont allés à l’hippodrome, pour suivre les péripéties de Pégase, l’initiateur des Bouzghiba-Awards a préféré les chevauchées des mots. Le Clesio et Jambet ont été les vedettes de ces « Etonnants voyageurs », un festival francophone itinérant dont  les initiateurs rêvent de ritualiser l’échéance. L’histoire provocatrice de la « courtisane folle de son gigolo hexagonal », fut vite oubliée. L’escale marocaine de ce festival  pluridisciplinaire étonne par l’accentuation du contraste. Il y a eu des omissions de taille, comme  il y a eu des novices de l’écriture, qui ne sont connus même pas du plus avisé des lecteurs marocains. L’institut qui a dressé la liste des participants locaux  n’a pas fait bon usage du périscope littéraire, pour capter tout le spectre interactif des plumes fécondes. On s’est  contenté des amis et des copains des amis, parmi ceux qui fréquentent assidument  l’établissement, mais on a oublié  ceux et celles qui ont publié plus de trois livres en double format (papier et numérique).
Quoi qu’on dise ou médise,  les conférences données par les deux ténors Le Clezio et Jambet furent une réussite. La qualité des débats qui suivirent les exposés le prouve. Pour notre cas, ce fut un honneur de remettre à ces deux penseurs distingués dont l’aura n’a pas besoin d’être silhouettée, une copie de notre 1e  tome monographique sur les Bouzhghiba-Awards, ainsi qu’un cédérom où on a regroupé sous le thème inédit : « Haïkus picturaux » et où les tableaux de peinture et les petits poèmes s’illustrent mutuellement.
Ainsi, contrairement aux tonneaux vides qui font plus de bruit désagréable dans les espaces festivaliers, ces deux conférenciers aguerris ont montré qu’ils ont, en plus de la pertinence, de la politesse. En bons conducteurs de navette, ces deux Marco Polo des belles lettres nous ont transportés sur une machine à remonter le temps. Une véritable odyssée du verbe.
Pour conclure, une petite suggestion cinéphilique à l’intention des organisateurs : étant donné que « Etonnant voyageurs » est un festival  du livre et du film, il serait utile et instructif de renforcer la  programmation avec des road-movie. Il en existe toute bonne panoplie. (lire notre chronique cinématographique intitulée : « Les road-movie entre errance et quête identitaire »  
Lien URL : http://razakcinema.blogspot.com/2009/11/le-road-movie-entre-errance-et-quete_28.html

RAZAK