mercredi 17 juin 2015

OMMUNIQUE Razak publie son 9e livre en France




COMMUNIQUE

Razak publie son 9e  livre en France

« Navarenne, hymne à la démilitarisation », tel est le titre du nouvel ouvrage littéraire que  Razak vient de publier chez Edilivre. Composé de 7 stances déclamatoires, ce livre est le 4e à être édité en France en double format (papier et électronique) et le 9e  de toute sa bibliographie. Deux ouvrages de celle-ci sont dédiés au 7e art, son domaine de prédilection. 
Razak l’artiste-peintre est l’initiateur du Prix International de l’Humour (au début de 2015 les Bouzghiba-Awards ont soufflé leur 10eme bougie et le lauréat n’est autre que Plantu). Mars dernier, il a exposé à l’Alliance Française de Safi ses « Haikus picturaux ». Cette  exposition picturo-littéraire centrée autour du haïku et d’une thématique inédite n’est  pas  passée inaperçue. On en a fait un large écho à travers les médias, tous supports confondus. Comme quintessence, un livre d’art en cours d’achèvement en fera l’apologie.
L’œuvre ’’Navarenne’’ marque un retour à la poésie descriptive. L’éditeur parisien l’a classée dans la rubrique ’’classique’’ et l’a mise online le 12 juin 2015 dans son site web officiel .
Par compassion, le narrateur dédie ses méditations à une île grecque prise d’assaut par les Nazis, lors de la deuxième Guerre Mondiale. Le nom géographique originel de cette île est Navarone et le nom poétique qu’elle se voit baptiser pour les circonstances poétiques est Navarenne. C’est un hymne à la Paix et la coexistence  pacifique.
Ainsi, si le cinéma hollywoodien s’est intéressé aux désastres que Dunkerque et Navarone ont subis après l’invasion hitlérienne, Razak a préféré le cinéma mental que seuls les mots emphatiques et compatissants peuvent générer spirituellement.
Cette parution vient à point nommé, puisque l’auteur marocain est, à nouveau, invité  au 3e salon du livre de la région de Champagne-Ardenne qui se tiendra en automne prochain. Il y dédicacera les quatre livres édités en France et exposera quelques spécimens de ses «haïkus picturaux».
A ce propos, Razak nous livre ses impressions:
« La publication de ’’Navarenne’’ a relativement pris du temps par rapport aux deux autres ouvrages publiés par Edilivre, à cause des clauses du nouveau contrat d’édition où cet éditeur a ajouté  un nouveau chapitre et un  ISBN supplémentaire pour les liseuses électroniques (epub). Vu le retard accumulé, j’avais failli résilier le contrat. Mieux vaut tard que jamais. Ce que je souhaite vivement, c’est de permettre à mon livre de participer aux différents concours littéraires organisés au Maroc, notamment ceux qui ont une certaine crédibilité. Le but n’est pas de gagner de l’argent, comme l’espèrent souvent  les écrivaillons cupides, mais de confirmer une présence et un itinéraire ardemment arpenté. Par ailleurs, conformément aux clauses du contrat, il sera demandé à l’éditeur de distribuer gratuitement des copies électroniques (PDF) à une pléiade de journalistes marocains, comme cela s’est effectué avec l’éditeur parisien qui a publié le roman ''ZONA'' en 2012. Pourquoi j’ai récidivé avec ’’Edilivre’’ et pas avec ’’Le Manuscrit.com’’ ? Parce que tout simplement, le premier éditeur, sis Saint-Denis, a été derrière l’idée lumineuse et novatrice de créer des ’’clubs-auteurs’’ dont il a tapissé la carte hexagonale. Une idée qui commence à donner ses fruits  et faire des envieux. Il y’en a dans toutes les régions de France et  même en Belgique, en Suisse et en Algérie. Pourquoi pas le Maroc? Je souhaite que bientôt on en aura un au Maroc. Un salon du livre organisé par des auteurs est plus valeureux qu’un salon organisé par des marchands de livres cupides. C’est le moins que l’on puisse dire.»   
   
EXTRAIT
 « Navarone, ô baie lumineuse de la Grèce péninsulaire, sanctifiée depuis jadis, par l’Olympe et bénie par Héra et Minerve. Navarone, corridor demi-circulaire dont les rebords font communiquer les fluides lagunaires et lacustres. Hèle ton nom dans toute sa consonance et sa rémanence. Navarone, auréole spacieuse, pleine de gorges rugueuses et de collines gypseuses, lieux sereins où l’Histoire, en trébuchant, a craché ses sédiments spécifiques. Moi, je t’appelle Navarre ; et tant pis si concurremment, d’autres territoires d’Ibérie, du pays de Gale ou de Gaule en réclameraient la paternité géographique. Non, je rectifie le tir et le titre, il y a trop de fanfare autour de la racine Navarre, je t’appellerais Navarenne, pour éviter tout amalgame. D’ailleurs, ce joli mot qui chantonne, a un diminutif qui rime avec Varennes, qui fut historiquement, pour Gavroche et les vaillants Sans-Culottes, une balise lumineuse sur le chemin de la liberté. En outre, le terme Nava veut dire 9 en sanskrit. Cela signifie que si le sacrifice est un, la gloire est multipliée par 9. (…)
Quand la malédiction des hommes fous t’a cernée de toute part, l’étoile polaire a cessé de scintiller. Les blondes aurores, qui autrefois, ajoutaient une teinte dorée aux objets taciturnes, ne ramènent plus que les journées maussades. Elles n’apportent que les malheurs, les pleurs et les mauvaises nouvelles. Un vent contraire accentue les contrariétés dramatiques. Le mal devance et dépasse de loin le remède. Les monstres de Némée se sont remis à l’ouvrage mortuaire, après des siècles de dormance. L’émail éclatant de ton front devient sinistre. Du douceâtre au noirâtre, son gai aspect vire au funèbre. L’écume verdâtre blanchit tes roches ocres, autrefois cortège sublime de coteaux étincelants et disparates. L’éclatante baie devient une succession de périlleux rivages au sort incertain. Le récif côtier n’est plus récif, c’est devenu une enclave qui prolonge son socle anguleux et escarpé jusqu’au pied de la montagne. Dans certains endroits, le massif se morcelle en de petits pics, pour constituer une ligne discontinue de pieux aigus enfoncés dans la terre. La forêt vierge a pris peur. Elle grimpe sur le dos ondoyant de cette élévation, pour ne pas mouiller les orteils boisés, par l’acide qui rampe vers elle, comme un reptile qui s’aplatit insidieusement, dès qu’il s’approche du rivage. La lisière des grands arbres se tient derrière. Les plus fragiles, affreusement dégarnis en feuillages, se trouvent devant, avec les pousses végétales les plus faibles. Ils sont penchés vers la mer, comme les cornes pointues d’un bœuf de corrida devant le matador, dans son jeu mortel. Elle regarde la mer comme une rivale. Autrefois, c’était la lune de miel d’un mariage éternel. Soudain, le ciel s’obscurcit, une nuée d’oiseaux de malheur dont la chair est faite de métal et dont le sang est kérosène, surgit de l’horizon opaque bruni par les fumées noirâtres des incendiaires. Du ciel entrebâillé et en flammes, sort une multitude de croix dotées d’hélices aérodynamiques. Les ailes qui en donnent l’allure schématique, sont équipées de mitrailleuses. Ces oiseaux de fer survolent le rivage, comme des prédateurs avides de chair humaine et de frais végétal. N’entends-tu pas leurs rugissements dans les airs ? »

Pour plus d’informations prière prendre contact via :
GSM 0672538512
abderaz@laposte.net 

 Du même auteur :
– « L’Homme sans ombre »
(Roman feuilleton paru dans le journal Libération, 1991)
– « Au-delà de l’Artifex, je dis »
(Ed. Maxime, Montréal, CANADA, 1995)
– Monographie « Bouzghiba-Awards » (Tome-1)
(Elmoutaki Printer, Mohammedia, MAROC, 2008)
– « Bouzghiba-Awards, les vertus d’un prix transculturel » (Tome-2)
(Edilivre, FRANCE, 2012)
– « Zona » (roman psychologique)
(Ed. Le Manuscrit, FRANCE, 2012)
– « Le cinéma indien entre Nirvana et Navarasas »
(I.P.S Kénitra, MAROC, 2012)
– « Mère Gé face aux tribulations de Père Dé »
(Edilivre, FRANCE, 2012)
– « A Voix Nue, chroniques cinématographiques »
(Imp. Bidaoui, MAROC, 2014
– «Bouzghiba-Awards . De l’humour au Prix de mille ardeurs » ( Tome 3)
(Imp. Bidaoui, MAROC, 2015)
– « Navarenne, hymne à la démilitarisation »
(Edilivre, FRANCE, 2015)

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