Léo ferré aimait une guenon domestique qu’il avait surnommée Pépée.
Dans cette chanson pathétique, il parle affectionnément de cet animal tué mystérieusement par son ex-femme Madeleine :
T'avais les mains comme des raquettes Pépée
Et quand je te faisais les ongles
Je voyais des fleurs dans ta barbiche
T'avais les oreilles de Gainsbourg
Mais toi t'avais pas besoin de scotch
Pour les replier la nuit
Tandis que lui... ben oui !
Pépée !
Pépée !
Pépée !
T'avais les yeux comme des lucarnes Pépée
Comme on en voit dans le port d'Anvers
Quand les marins ont l'âme verte
Et qu'il leur faut des yeux de rechange
Pour regarder la nuit des autres
Comme on regardait un chimpanzé
Chez les Ferré
Pépée !
Pépée !
Pépée !
T'avais le cœur comme un tambour Pépée
De ceux qu'on voit le vendredi saint
Vers les trois heures après midi
Pour regarder Jésus-machin
Souffler sur ses trente trois bougies
Tandis que toi t'en avais que huit
Le sept avril
De soixante-huit
Pépée !
Pépée !
Je voudrais avoir les mains de la mort Pépée
Et puis les yeux et puis le cœur
Et m'en venir coucher chez toi
Ça changerait rien à mon décor
On couche toujours avec des morts
On couche toujours avec des morts
On couche toujours avec des morts
On couche toujours avec des morts
Pé…pée !
Pépée !
URL: http://www.youtube.com/watch?v=BCQU2gY1_Z0
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1 commentaire:
je vous découvre cherchant une photo de léo et pepée que j'avais connu enfant dans le lot;à perdrigal;LEO FERRE m'a apporté tant et tant de choses.....vous écrivez si bien;c'est merveille de vous lire.merci.cécile.
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