mardi 29 décembre 2009
5e B-Award (journal londonien Al Quds al Arabi)
samedi 12 décembre 2009
Targa museum
LES ARBRES MORTS EN SCULPTURES VIVANTES
A travers le cheminement blogosphérique de Bouzghiba-Awards, il nous arrive de céder par enchantement aux coups de coeur qui se présentent dans leur suavité et cela sans qu’un « award » bouzghibien en soit le motif. Cela pourrait être un hommage à un musicien-poète singulier comme Léo Ferré ou tout simplement une chanson comme « In the Ghetoo» du king Elvis Presley. Ces coups de cœurs palpitent à travers ce blog trans-culturellement ouvert sur le monde. Aujourd’hui, le clin d’œil louangeur s’impose de lui-même parce qu’un sculpteur marocain est entrain de changer le visage d’une ville. Marrakech en toute occurrence qui, en grandissant sous l’effet de l’urbanisation effrénée a tendance à s’enlaidir, a trouvé grâce à l’idée géniale de Hafid Taqouraite le remède. Cela commence par une petite rue mais par contagion d’autres places seraient atteintes par l’onde de choc esthétisante. En effet, la route de Targa va bientôt être connue à travers le monde entier non pas par ses chaussées mal goudronnées mais parce qu’elle est désormais le théâtre permanant d’un événement de grande envergure: l’avènement du premier « Musée de rue » où Dame Nature , cédant ses cadavres de bois à des mains expertes en ciselage, participe à l’embellissement de la ville. Ce musée à ciel ouvert est d’un genre spécial. Il est issu d’une belle métamorphose: transformer des eucalyptus déshydratés et biologiquement morts en sculptures vivantes, un autre destin à la fois paysagiste et écologique avec une plus-value touristique et culturelle évidente. L’idée vaut son pesant d’or. Quatorze arbres à l’agonie y retrouvent grâce à une vingtaine de bûcherons de charme la chance d’une seconde vie, échappant ainsi aux fours et aux Celsius de la carbonisation. Les sculpteurs qui ont cru en cette idée lumineuse et qui s’y sont attelés avec ardeur et beauté à la concrétiser méritent qu’on leur dise tous Bravo pour le beau travail accompli. Ils ont laissé leurs empreintes. Ils appartenaient à diverses nationalités mais dans le domaine de l’art il n’y en a qu’une.
Avant d’en arriver là, l’initiateur de ce projet a failli y laisser sa peau :
« Cela fait des années que je pensait à un tel projet, me confia Abdelhafid. Un jour, j’ai pris mon appareil photo et me suis dirigé vers ce lieu où ces arbres dépourvus de vie sont érigés. Pour pouvoir en étudier la texture et la morphologie, je me suis mis à les photographier. Soudain, des soldats sortant d’une petite caserne jouxtant cette rangée d’arbres m’ont appréhendé. L’interrogatoire a failli tourner au vinaigre. Heureusement, un haut gradé des FAR ayant pressenti l’intérêt et apprécié la noblesse de mon initiative a mis un terme à mon calvaire. »
Ce dénuement salutaire prouve qu’au sein de l’armée on peut trouver, contre toute attente, des amateurs d’art voire des collectionneurs plus clairvoyants que ceux qui travaillent dans le ministère de tutelle lui même.
Parmi les artistes qui ont participé à ce premier « Musée de rue » au côté de Hafid Taquouraite on peut citer : Abdelhak El Youssi, Nicole Palanque, Erdal Celik, Jean-Pierre Gout, Said Touirse, Mustaphia Bakchi , Jean-Luc Krolikowski, Narcisse Renarison, Nicola Flessig, Gé Pellini, Isabelle Magoni, Justo Alemendros, Hassan Mahdaoui, Karim El Afia , Mohamed Farkchi, Mohamed Najahi …sans oublier l’entité B’Art qui selon Hafid a failli à ses engagements.
« La responsable de cette entité précise t-il était dans un premier temps positive et entreprenante, mais elle n’a pas tenu toutes ses promesses en dernier lieu. Elle est partie laissant derrière elle des factures salées ( RADEMA, téléphonie, Internet…) que je dois payer… »
Notons avant de finir, que le sculpteur marocain Tanane qui collabore avec une société de production cinématographique, discute en ce moment avec l’initiateur du projet en vue de faire un film documentaire sur lui. Espérons que des embûches n’en empêcheraient pas la réalisation.
RAZAK
jeudi 3 décembre 2009
5e Bouzghiba-Awards: humeur de fin de campagne médiatique
humeur de fin de campagne médiatique
Comme à l’accoutumée, il est temps de dresser un petit bilan suite à la 5ème édition du prix Bouzghiba de l’humour revenant au doyen des caricaturistes marocains Larbi Sebbane. Globalement, l’on éprouve une certaine satisfaction par comparaison aux éditions passées. Nous dirions d’emblée que depuis le lancement de ce prix culturel , nous n’avions jamais cherché à faire unanimité , notamment en matière de presse écrite , car cette unanimité est dangereuse parce qu’elle entraîne souvent la perversion. Par ailleurs, quelque soit l'importance de l'évenement à couvrir , cette unanimité ne peut pas se faire au Maroc à cause des intrus plus ou moins fliqués qui, déguisés en journalises, faussent le calcul en y injectant leur venin. Allez savoir pourquoi la MAP a attendu plus de 20 jours pour diffuser un petit filet d’encre avec restrictions géographique et linguistique. Allez savoir pourquoi les deux chaînes du holding de service public SNRT et 2M brillent par leur mepris envers Bouzghiba et ses dérivés culturels. Cette démarche négative et pathologique n’a rien de reluisant. A travers l’aventure bouzghibiennne, on voulait que les têtes bien faites de ce pays réfléchissent un petit peu à l’avenir de la culture et aux défis du présent. Car en fin de compte, les prix lucratifs ont faussé, par marchandisation exacerbée et outrancière, les valeurs artistiques et culturelles. Pour un novice, cela pourrait l’aider à avoir confiance en ses capacités , mais pour les artistes de renom cela pourrait représenter une source de perversion et déstabilisation. Si Jean Paul Sartre avait refusé le prix Nobel et si Sonâllah Ibrahim et Goytisolo avaient dit non aux substantielles récompenses des gouvernements égyptien et libyen , c’est parce qu’ils savent qu’il y a anguille sous roche. Quelque chose de louche se trouve là-dedans comme des verrues hideuses cachées derrière le vernis des apprances . Pour notre modeste initiative, on a opté pour le symbolique, rehaussé par la binarité : picturale et bibliographique.
« Si à la place d’une œuvre d’art on donnait un chèque bancaire, le Prix Bouzghiba n’aurait aucune crédibilité. Tous les maux viennent du pécule », ainsi avions-nous écrit dans le tome-1 de la monographie relative aux Bouzghiba-Awards (page 96). On aimerait ajouter que dès que l’argent s’en mêle le symbolique disparaît. Les personnes qui ont une copie de ce livre peuvent relire l’introduction. Tout est déballé dans le premier paragraphe avec des mots du cru:
« Pour le prix Bouzghiba de l’humour, nous avons choisi, dès son lancement en 2005, la voie épineuse, au lieu des raccourcis fainéantisés menant à l’autoglorification trompeuse, qui ajoute à l’art plus de tares qu’elle n’en retranche. Ne voulant point céder à la facilité, nous voudrions faire l’éloge de l’excellence, loin de tout tapage folklorique et de tout marchandage aliénant. »
En tout cas, nous remercions tous les journaux, les annuaires de blogs internationaux et les portails de web-info pour leur génereux appui, que ce soit pour l’exposition « spécial Bouzghiba», le prix donné en son nom, la monographie ou le classement encouragent (2e au Top-10) du blog Bouzhiba-awards établi par une société américaine spécialisée en mangement cybernétique de web-ranking).
LISTE RECAPITULATIVE :
PRESSE ECRITE :
o Al Alam (articles sur le personnage Bouzghiba et 5e B-awards)
o Bayane al Yaoum (5e B-awards)
o Al Ousboue Assahafi (classement du blog et 5e B-awards)
o Al Ittihad al Ichtiraqui (la monographie et 5e B-awards)
o Al Maghribia (articles sur le personnage et le 5e B-awards)
o Asharq al Awsat (sur le personnage, la monographie, le 1e, 2e et 5e B-awards)
o Libération (la monographie, le 2e et le 5e B-awards
o Al Ayyam (la monographie)
o Al Watan (classement du blog et 5e B-awards)
o Achourouq (la monographie et le 5e B-awards)
o Al Ahdath Al Maghribia (2e B-awards)
o Al Jarida al Oula (la monographie)
o Al Massae (la monographie et le classement du blog)
o Al Mounaâtaf (classement du blog et 5e B-awards)
o Saydathi (sur le personnage)
o Madariq (revue éditée en France, article sur le 5e B-awards)
o Al Ittihad (journal émirati, article sur le personnage)
o L’Opinion (le personnage, le classement du blog et le 5e B-awards)
o Maroc-Hebdo International (classement du blog)
o Au fait (la monographie)
o Le Journal hebdomadaire (5e B-awards)
o Le Matin ancienne édition (sur le personnage)
o Le Soir sur (classement et 5e B-awards)
o Al Haraka (2e B-awards)
o Rissalat al Oumma (2e B-awards)
o Aujourd’hui le Maroc (5e B-awards)
o Al Bayane ( 2e et 5e B-awards)
o Anoual (le personnage)
o Al Maghrib (le personnage)
o Al Mithaq (le personnage)
RADIOS: FM Casablanca
AGENCES DE PRESSE: La MAP (2e et 5e B-awards)
mardi 1 décembre 2009
Montmartre de Rabat : mise au point
Pour plus de précisions, c’est l’auteur de ces blog-lignes qui est l’initialiseur bénévole de cette idée. Suite à ma demande , j’avais eu une entrevue avec le conseiller du maire Mr Abou Al Fadl dans laquelle on avait discuté des modalités nécessaires pour réussir cet événement.
Les travaux de réhabilitation des 15 kiosques ont déjà débuté. On en est à la réfection des pavés. J’espère que les artistes seraient à la hauteur des attentes.
Documents s'y afférants :
1-Lettre au maire (voir image ci-dessus)
2-Article: A l’instar de Paris, Rabat aura-t-elle enfin son Montmartre ?
(posté dans le blog le 7 Septembre 2009)
« Les parisiens se vantent d’avoir leur Montmartre. Un sorte d’estuaire urbain des arts plastiques où les artistes tous calibres confondues se retrouvaient (et se retrouvent toujours). A Rabat, une occasion en or se présente pour créer son Montmartre et par la même occasion relancer les Beaux-Arts après une longue léthargie pour ne pas dire régression. En effet, les kiosques à fleurs se trouvant au centre-ville sont actuellement vacants, après le déménagement des fleuristes vers leur endroit habituel (Place ex-Piétri). Pensant qu’ils pourraient servir la création artistique qui souffre de moult handicaps, nous avons proposé au maire de Rabat l’idée de les reconvertir en petites galeries d’art.
De manière chanceuse, le soir du 6 août 2009 qui coïncida avec l’ouverture de l’exposition commémorative du premier cinquantenaire de l’USFP et dont le maire (Mr Fathallah Oulaâlou) est membre dirigeant, je lui en ai parlé succinctement en lui remettant en main propre un dossier dans l’espoir de voir ce petit projet (mais grand par sa portée culturelle) concrétisé pour le bien général (…) Il est temps de remédier à ces lacunes en mettant ces kiosques à la disposition des artistes au lieu de les laisser se désagréger sous l’effet des intempéries. »
3-Article : De belles idées mais sans le pouvoir
(posté dans le blog le 22 Septembre 2009)
« Les deux derniers projets et qui ne sont pas des moindres sont en cours d’examen (ONCF et Mairie de Rabat) (…) Il s’agit de: Ferrovi-Art consistant à faire « entrer l’art en gare » c’est à dire aménager un espace approprié au sein des nouveaux locaux pour accueillir des expositions de peinture. L’autre projet qui aurait un impact historique vise la transformation des 15 kiosques à fleurs abandonnés en petites galeries d’art, ce serait l’avènement du Montmartre de Rabat dont rêvent tous les artistes marocains si on disait OK. »
4-Extrait du CV:
2009 :-Projet FerroviArt (en cours d’examen par l’ONCF).
-Projet Montmartre de Rabat (reconversion des kiosques à fleurs en