jeudi 9 juin 2011

Liberté à NINY !


Fatalement, en cet après-midi de chien, quelque part à Casablanca dans un tribunal aux murs sales et embués de sueur, une voix fiévreuse et tremblante a prononcé son verdict : Le journaliste Rachid Niny est condamné à une année de prison ferme. Ce verdict inique est tombé comme la lame acérée d’un couperet .

Quelle tristesse ! Ce serait un avant-gout de la « démocratie » que l’on a promise au peuple marocain pour la prochaine décennie.

Ile est très probable que cette sentence serait révisée en pourvoi et en appel. Mais le monde entier saura qu’au Maroc on hésite toujours à dire bienvenue à la la vraie démocratie et à liberté d’expression.

Je ne sais pas pourquoi je pense à un refrain d’une chanson de Guy Béart qui dit :

Le premier qui dit la vérité

Il doit être exécuté.

Niny était premier en tout, en audace et en popularité. C’est pour cela qu’il doit être « exécuté » symboliquement pour servir d’exemple aux autres justiciers de la presse. Quoi d’étonnant ? Dans un bled où les médecins cultivés de service public se font matraquer par les agents de répression d’un niveau scolaire très bas, un tel jugement était prévisible.
Liberté à Niny !

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