LE PRIX BOUZGHIBA 2005 DECERNE A PATRICIA PICCININI
Au début des années 90 du siècle dernier , le suivi assidu des activités culturelles et artistiques organisées au Maroc, nous a conduit à l’élaboration , à la fin de chaque année , d’un Palmarès Symbolique des Arts . Nous en avons émis trois , par voie de presse . Le premier Palmarès a eu lieu en 1990 ; le second en 1991 et le troisième en 1992, année charnière , où nous avons organisé au Goethe Institut de Casablanca notre exposition humoristique autour du personnage pictural Bouzghiba . Il fallait décongestionner l’humeur déjà affectée par le stress quotidien . Monsieur « Uni-cheveu » a reçu l’approbation et l’appui moral de nombreuses figures de l’art marocain et de la communication . Avec son œil turgescent, son cou longiligne, son regard presbyte et ses trois mèches flottantes sur son crâne et puis surtout son géantesque peigne , il a séduit la foule. Dans un premier temps , Il apparaît avec les membres de sa famille sous forme de tableaux de peinture , avant de se révéler au public sous sa forme graphique . Il a à son actif deux éventements à caractère mondain : le happening organisé sous le thème TAMAZOUGE aux Ateliers de Céramique d’el Oulja (Salé) dans lequel il a tenté de rapprocher les arts visuels des arts artisanaux , et l’intrusion dans le domaine de la presse écrite pour guider les cinéphiles ( le quatuor Bouzghiba meuble la rubrique graphique Le Cinéphile éduqué ) ; sans oublier, évidemment , la caricature et surtout le tableau prémonitoire où Bouzghiba fait un geste de la main à l’acteur Arnold Schwarzenegger , avant que ce dernier se décide à présenter sa candidature à la présidence de l’Etat de Californie . La suite certains bloggers la connaissez .Ainsi , après un répit , le voilà qui revient pour/avec un palmarès d’un genre nouveau . Désormais , il va récompenser les performances individuelles ou collectives qui se seraient distinguées dans le domaine du rire et de l’humour de façon générale . A tout seigneur , tout honneur : Bouzghiba décerne le Prix 2005 à Patricia Piccinini, l’artiste australienne dont la sculpture façonnée en matière synthétique (silicone) a créé en 2005 un mythe hilarant dans le monde arabe .
RAZAK
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