mardi 28 décembre 2010

Bouzghiba-2010 : lettre au président de la Maison de la Commune de la Tour-de-Peilz

Monsieur le président de la commune de La-Tour-de-Peiltz

Nous avons l’honneur de vous informer que le verdict du 6eme Prix International de l’Humour a été rendu en faveur du grand bédéiste suisse Derib alias Claude Ribeaupierre. Ainsi voulant prendre attache avec ce grand artiste pour la remise du trophée nous sollicitons votre aide pour nous indiquer son adresse ou le cas échéant ses coordonnées personnelles pour pouvoir communiquer avec lui. Le 22 décembre, j’ai dû écrire à l’ambassade de Suisse à Rabat étant entendu que c'est du Maroc que ce prix culturel est émis, pour nous aider dans l'envoi dudit trophée à l'heureux lauréat . il s'agit d'un tableau de peinture de dimension 66x62 .
Nous attendons toujours une réponse appropriée de la part de cette préstigieuse institution diplomatique.
Dans le blog
http://bouzghiba-awards.blogspot.com vous trouverez tous les détails concernant le prix, sa philosophie, ses critères et ses objectifs suprêmes, ainsi que les noms des lauréats précédents.
Salutations culturelles
Razak Abderazzak

Bouzghiba-2010: lettre à l'ambassadeur de Suisse à Rabat

Rabat le 22 décembre 2010


Son Excellence Monsieur
l'Ambassadeur de la Suisse


Objet: Remise du trophée Bouzghiba-2010
au dessinateur de BD Claude Dérib

Monsieur l'Ambassadeur,

Le prix international Bouzghiba-2010 de l’humour est revenu au dessinateur et scénariste de bandes dessinées Derib. Nous voulons remettre le trophée (représenté par un tableau de peinture) à l’heureux lauréat. Je sollicite de votre haute bienveillance de bien vouloir nous aider à prendre attache avec lui afin de le lui envoyer.
Derib de son vrai nom Claude de Ribaupierre, est né en 1944 à Tour de Peilz (Vaud) en Suisse. Durant plus de trois décennies ce bédéiste hors pair s’est dévoué avec abnégation à l’art ludique via ses nombreux albums BD dédiés à des personnages aussi braves que généreux comme Yakari. Derib a sacrifié sa vie à cultiver autrui tout en le divertissant. Yakari a été traduit dans 17 langues dont le chinois et l’arabe.
Dans le site web consacré aux Bouzghiba-Awards (voir URL ci-dessous indiqué) vous trouverez tous les détails concernant ce prix culturel. Par ailleurs, je joins à la présente lettre un exemplaire du tome-1 de la monographie relative aux Bouzghiba-Awards paru en 2008. Le livre jette une lumière sur l’œuvre des lauréats de ce prix culturel, unique en son genre dans tout le Maghreb.
Je reste à votre disposition pour tout éclairage complémentaire.
Veuillez agréer monsieur l'Ambassadeur l'expression de mes sentiments respectueux.

PJ :
-Communiqué de presse (fichier word)


RAZAK Abderrazak


vendredi 24 décembre 2010

Le bédéiste Dérib gagne le 6e Prix international de l’humour



COMMUNIQUE

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Le bédéiste Dérib

gagne le 6e Prix international de l’humour

-0-

Le prix international Bouzghiba-Awards 2010 revient au scénariste et dessinateur de bandes dessinées Derib. Claude de Ribaupierre, alias Derib est né le 8 août 1944 à La Tour-de-Peilz (Suisse). Très jeune, il se rend à Bruxelles, ville réputée universellement dans le domaine de la BD. Le studio Peyo l’accueille à bras ouverts et lui donne l’occasion de s’illustrer. En 1970, Yakari, personnage de BD voit le jour. Il sera suivi par d’autres réalisations aussi séduisantes les unes que les autres dont notamment Buddy Longway et Red Road. Sa collaboration avec le journal Tintin et les éditions du Lombard a été fructueuse.

-«Lorsque j'ai dessiné Yakari chez Peyo, entre 2 Schtroumpfs, ça a été pour moi une première bouffée de liberté » disait Derib à propos de ce petit indien Sioux aussi brave que généreux comme lui d’ailleurs. Et d’ajouter: « Dans le monde enchanteur de La Grande Prairie, Yakari chevauche d'aventures en aventures, de découvertes en découvertes, de rencontres en rencontres…»

L’album Yakari a été traduit en 17 langues dont l'Allemand, l'Indonésien, le Portugais, le Chinois, et l'Arabe.

En 1984, Derib fut invité par le Centre culturel français de Rabat. La petite causerie qu’on avait eue sur l’art de la BD fut publiée en intégralité dans un journal marocain, rehaussée du joli dessin qu’il m’avait dédicacé. Durant plus de trois décennies ce grand bédéiste s’est dévoué avec grand amour et générosité à l’art ludique n’ayant qu’un seul souci: cultiver en divertissant. N’est-ce pas l’aspiration suprême du personnage Bouzghiba lui-même?

Derib mérité d’être auréolé du prix international de l’humour, à l’instar de ceux qui dans l’abnégation continuent de porter le flambeau de l’art sensible tout en demeurant au service de la joie et de la bonne humeur, deux denrées si rares et si précieuses de nos jours .

RAZAK

Le prix Bouzghiba: critères

  1. C’est un prix culturel symbolique, ouvert à tous les créateurs du monde, sans distinction de race, de croyance et de pays;
  2. Le trophée est un tableau de peinture réalisé par l’initiateur du prix;
  3. Le Prix ne concerne que les personnes vivantes se distinguant par l’abondance et la continuité dans la production;
  4. Tous les arts et disciplines sont pris en compte;
  5. La composante humoristique est fondamentale. L’humour édifiant est une prédilection omniprésente.
  6. Le Prix n’est pas tributaire d’aucune aire géographique. Il aspire à l’universalité par itinérance transculturelle.
  7. Un ouvrage récapitulatif est éventuellement publié pour faire l’éclairage approprié sur les lauréats. (Le tome-1 de la monographie Bouzghiba est paru en 2008).

NB: Les lauréats pourraient refuser le trophée, si toutefois ils n’y trouvaient aucun intérêt.



Le prix Bouzghiba: Chronologie

  • 2005 : Patricia Piccinini (sculpteuse australienne)
  • 2006 : Les animateurs du programme-tv éducatif « C’Est pas Sorcier »
  • 2007 : Theo Jansen (sculpteur et physicien hollandais, célèbre par ses sculptures mobiles)
  • 2008 : Zhang Yimou (cinéaste chinois qui a supervisé la cérémonie d’ouverture des JO-2008 de Pékin.)
  • 2009 : Larbi Sebbane (doyen des caricaturistes marocains)
  • 2010 : Derib (scénariste et dessinateur de bandes dessinées)

Le Prix Bouzghiba de l’humour a été initié par l’artiste peintre et critique de cinéma RAZAK Abderazzak. Après la troisième édition, il a publié le tome-1 de la monographie relative au Prix Bouzghiba pour faire le point sur ses spécificités, sa philosophie et ses objectifs suprêmes. L’ouvrage jette une lumière sur l’œuvre des trois premiers lauréats. Il en serait ainsi pour les futurs gagnants qui prendraient la relève. Pictural et bibliographique, tels sont les deux traits distinctifs de ce prix culturel unique en son genre dans tout le Maghreb.

Razak est l’auteur de: L’homme sans ombre, (le journal Libération, 1991), «Au-delà de l’Artifex, je dis» (recueil de poésie. Edi. Maxime, Montréal CANADA, 1995). L’année 2010 a été féconde et riche en créations. Il a écrit en plus de la pièce théâtrale Al Hait (Le Mur) le récit de science fiction intitulé Le Vidéographe Justicier et le roman Boumanjel le gaucher (oeuvre de fiction avec ancrage historique). Ces deux derniers écrits sont envoyés aux éditeurs en vue d’être publiés. Sur le plan pictural Razak a réalisé durant l’année 2010 un ensemble de 3 1toiles. Elles seront exposées prochainement. Une petite sélection de tableaux est visible sur le Net via son blog.




NOTE DE SYNTHESE

« Si à la place d’une œuvre d’art on donnait un chèque bancaire, le Prix Bouzghiba n’aurait aucune crédibilité. Tous les maux viennent du pécule », ainsi avions-nous écrit dans le tome-1 de la monographie relative aux Bouzghiba-Awards (page 96). On aimerait ajouter que dès que l’argent s’en mêle le symbolique disparaît. Les personnes qui ont une copie de ce livre peuvent relire l’introduction. Tout est déballé dans le premier paragraphe avec des mots du cru:

« Pour le prix Bouzghiba de l’humour, nous avons choisi, dès son lancement en 2005, la voie épineuse, au lieu des raccourcis fainéantisés menant à l’autoglorification trompeuse, qui ajoute à l’art plus de tares qu’elle n’en retranche. Ne voulant point céder à la facilité, nous voudrions faire l’éloge de l’excellence, loin de tout tapage folklorique et de tout marchandage aliénant. »

En tout cas, nous remercions tous les organes de presse, les annuaires de blogs internationaux et les portails de web-info pour leur généreux appui, que ce soit pour l’exposition «spécial Bouzghiba», le prix donné en son nom, la monographie ou le classement encouragent du blog Bouzghiba-Awards établi par la société américaine Wholinkstome spécialisée en mangement de réputation des sites web.

RAZAK

LISTE RECAPITULATIVE :

-Audience presse écrite :


  • o Achourouq (sur la monographie et le 5e B-Awards)
    o Al Ahdath Al Maghribia (sur le 2e B-Awards)
    o Al Alam (articles sur le personnage Bouzghiba et le 5e B-Awards)
    o Al Ayyam (sur la monographie)
    o Al Bayane (sur le 2e et 5e B-Awards)
    o Al Haraka (sur le 2e B-Awards)
    o Al Ittihad (journal émirati, sur le personnage Bouzghiba)
    o Al Ittihad al Ichtiraqui (sur la monographie et le 5e B-Awards)
    o Al Jarida al Oula (sur la monographie)
    o Al Maghrib (sur le personnage Bouzghiba)
    o Al Maghribia (sur le 2e et le 5e B-Awards)
    o Al Massae (sur le 2e B-Awards, la monographie et le classement du blog)
    o Al Mithaq (sur le personnage Bouzghiba)
    o Al Mounaâtaf (sur le classement du blog et le 5e B-Awards
    o Al Ousboue Assahafi (sur le classement du blog et le 5e B-Awards)
    o Al Qods al Arabi (5e B-Awards )
    o Al Watan (sur le classement du blog et le 5e B-Awards)
    o Annasse (sur le 2e B-Awards)
    o Anoual (sur le personnage Bouzghiba)
    o Asharq al Awsat (sur le personnage Bouzghiba, la monographie, le 1e, 2e et 5e B-Awards)
    o Assahra (sur le personnage Bouzghiba)
    o Au fait (sur la monographie)
    o Aujourd’hui le Maroc (sur le 5e B-Awards)
    o Bayane al Yaoum (sur le 2e et le 5e B-Awards)
    o Le Journal hebdomadaire (sur le 5e B-Awards)
    o Le Matin ancienne édition (sur le personnage Bouzghiba)
    o Le Soir sur (le classement du blog et le 5e B-Awards
    o Libération (sur la monographie, le 2e et le 5e B-Awards
    o L’Opinion (sur le personnage, le classement du blog et le 5e B-Awards)
    o Madariq (revue éditée en France, sur le 5e B-Awards)
    o Maroc-Hebdo International (sur le classement du blog)
    o Rissalat al Oumma (sur le 2e B-Awards)
    o Saydathi (sur le personnage Bouzghiba)


    -Audience Internet :

    o WWW.aawsat.com
    o WWW.actualites.marweb.com
    o WWW.actualitemonde.net
    WWW.affairemaroc.com
    WWW.Afromix.org
    o WWW.Anakstore.com
    o WWW.atelier-du-cadre.fr
    o WWW.atoo-blog.fr
    o WWW
    .Babelfeeds.com
    o WWW.bizinformation.com
    o WWW.blauerbote
    o WWW.blogcatalog
    o
    WWW.Blogdimention.com
    WWW.blogged.com (avec insertion au Facebook)
    WWW.blogonet.fr
    o WWW.Blogscope.net
    o
    WWW.Buzz.c-cher.com
    WWW
    .Casafree.com
    o WWW.casanet.net.ma
    o WWW.cine-metro-art.com
    o WWW.cmca-med.fr
    WWW.cmca-med (version- arabophone)
    WWW
    .ccme.org.ma
    WWW.comparez-en-ligne.com
    WWW.Dicodunet.com
    WWW.ebabylone.com
    o WWW.news.eorezo
    WWW.Eponym.com
    WWW.Feedshow.com
    o WWW.fr.allafrica.com
    o
    www.gasta.co.za
    o WWW.gazette-press.com
    WWW.get-first.com
    WWW.Hespress.com
    o WWW.Jamespot.com
    o WWW.jobaupair.com
    o WWW.leguide.ma
    o
    WWW.LeMondeAvance.com
    WWW.maghrebin.net
    WWW.Maghress.com
    WWW.Maghribouna.com
    o WWW.marocfeed.com
    o WWW.Maxi.Blog-Evolution.
    o WWW.menara.ma
    WWW
    .Modhil.com
    WWW.Mondial-News-net.com
    WWW.muestrarios.org
    WWW.Newstin .com
    o WWW.OComores.com
    WWW
    .Oneindia.in
    WWW.Only-ambassade.com
    WWW.papamamanbebe.net
    o WWW.pressindex.com
    WWW
    .Shop-turbo.com
    o WWW.Spectable.com
    o WWW.StrategicBoard.com
    o WWW.Technorati.com
    o WWW.top-debats.info
    o WWW.vihinfo.net
    o WWW.weborama.fr
    o WWW.Wikio.fr
    o WWW.world-travellers.eu
    WWW.Worldnews-net.com
    WWW.Yorkza.com
    o WWW.ZemZem community.com
    o WWW.zewol.net
    o WWW.123news.org
    WWW.123people.fr



    Agences de presse:
    -La MAP (2e et 5e B-Awards)

    Radios:
    -RTM
    -Casa FM (5e B-Awards)





كلود دريب يفوز بجائزة بوزغيبة للفكاهة لسنة 2010


بلاغ

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رسام و مؤلف القصص المصورة كلود دريب

يفوز بجائزة بوزغيبة للفكاهة لسنة 2010

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عادت جائزة بوزغيبة الدولية للفكاهة لسنة 2010 للفنان السويسري دريب. رسام و مؤلف القصص .(الكوميكس ) ا لمصورة

ازداد كلود دي ريبوبيير الملقب ب دريب سنة 1944 ب

La Tour-de-Peilz (Suisse) لا تور دا بايلز ب سويسرا

.عندما بلغ العشرين من عمره انتقل إلى بروكسيل عاصمة الرسوم التصويرية بامتياز، حيث احتضنه أستوديو بايو و منحه فرصة ثمينة لإظهار مواهبه الفنية، كما ساهم دريب بشكل فعال برسوماته الهزلية في جريدة تان تان الشهيرة.

في سنة 1970 ستتطهر للوجود شخصية ياكاري كبطل لقصصه المصورة، المستوحاة من تاريخ الهنود الحمر. ستليها بعد دلك قصص مغامرات أخريات أنجز رسوماتها بدقة ، وأبطالها جلهم من رحل وتحمل أسماء بيدي لونجواي و ريد راود (Far West) الفارويست

(Buddy Longway , Red Road )

ترجمت البومات ياكاري إلى 17 لغة من بينها الألمانية و الاندونيسية والبرتغالية و الصينية و العربية. مند أزيد من 3 عقود و دريب سائر على دربه بتفان، كله اجتهاد و حيوية، غير عابئ بمرور السنين، همه الوحيد هو خدمة الفن والثقافة بصفة عامة.

انطلقت جائزة بوزغيبة للفكاهة سنة 2005 وتم إحداثها من طرف الفنان والناقد السينمائي رزاق عبدالرزاق لتتويج القدرات الفردية أو الجماعية التي تتميز بجودة عطائها في مجال فنون الضحك والترفيه وتشجع كل أشكال التعبير الفني الساخر في المغرب وخارجه، وهي عبارة عن لوحة فنية تحمل توقيع مبدع شخصية بوزغيبة الهزلية .

للتذكير انه صدر في التسعينيات ولنفس الفنان و المؤلف كتاب بالديار الكندية تحت عنوان " بعيدا عن التصنع أقول". وحضي بعيد الإصدار بتكريم مشرف من طرف المبدعين والنقاد الكنديين من خلال ثلاث حلقات من برنامج "اسرارات أدبية" الذي بثته إذاعة كندية يوجد مقرها بمونتريال . وتجدر الإشارة كذلك أن بعد مرور ثلاث دورات من الجائزة المذكورة تم إصدار الجزء الأول من المونوغرافيا للتعريف بالمتوجين الثلاثة الأوائل. وسوف ينظاف الجزء الثاني يخص تجارب الدين يليهم . وما يميز هذه الجائزة الثقافية عن باقي الجوائز هو حضور ازدواجية التشكيل والتأليف. كما حصلت المدونة التي تحمل نفس الاسم على رتبة مشرفة في تصنيف موضوعاتي قامت به شركة أمريكية مختصة ، يوجد

مقرها بولاية تكساس . وتحمل لقب

Wholinkstome

و كانت سنة 2010 غنية بالانجازات الفنية بالنسبة ل رزاق عبد الرزاق أهمها ما يلي

- نص مسرحي يحمل عنوان الحائط

- روايتين باللغة الفرنسية

.(Le Vidéographe Justicier, Boumanjel le gauche)

بالإضافة إلي 31 لوحة تشكيلية سوف تعرض قريبا،بعض منها يوجد على الانترنت من خلال مدونته.

Derib is the winner of Bouzghiba-Awards 2010


Press release

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The comics maker and cartoonist Derib

is the winner of the Bouzghiba-Awards 2010

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Claude de Ribaupierre alias Derib wins the trophy of Bouzghiba-Awards 2010.

Derib was born in august 8th 1944 in La Tour-de-Peilz (Swiss).

Saisissez du texte, l'adresse d'un site Web ou importez un document à traduire.

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When he was young, he moved to Brussels, a city known universally as a capital in the field of comics. The Studio Peyo welcomes him and gives him the opportunity to shine artistically. He published a lot of comics drawings. In 1970, the Derib’s comics hero was born . This delightful work has been followed by other achievements as seductive as each other including Buddy Longway and Red Road. The talented Derib participated positively in the famous newspaper Tintin and Lombard’s publishing house.

When I drew Yakari in Peyo’S studio between 2 Schtroumpfs, it was for me a first whiff of freedom » said Derib about this little Sioux Indian as brave as generous like him.

The Yakari’s album has been translated into 17 languages including German, Indonesian, Portuguese, Chinese, and Arabic.

The “Bouzghgiba-Awards” is an original cultural prize which was launched in 2005 by a Moroccan artist and critic-movie Razak Abderazzak . The creator of Bouzghiba’s avatar . He launched this cultural award in order to encourage humoristic performances around the World. The trophy is representing a painting made by him.

Razak who supervises this annual event is a writer. He published a book in Canada (« Au delà de l’Artifex, je dis » Ed. Maxime, Montreal). So, after the third edition of Bouzghiba-awards he published a monographic book in order to make a special tribute in presenting the three winners (Patricia Piccinini 2005, French TV-program "C’Est pas Sorcier» 2006 and Theo Jansen 2007). The following winners will be presented in the second part of the monography. Art painting and bibliophilia are the two fundamentals characteristics that distinguish this cultural and anti-materialist prize. In 2010 Razak had written a new text for theatre titled The Wall and two novels in French language: Le Videographe Justicier and Boumanjel le Gaucher . These new texts have been sent to several publishing houses.

In September 2009, the blog Bouzghiba-Awards powered by Blogger was well ranked by the American start-up in web reputation management Wholinkstome. In 2010 he painted 31 artistic pictures. The exhibit would be shown in next months of 2011.



vendredi 10 décembre 2010

Razak Painting : African Dandy

AFRICAN DANDY PAR RAZAK
Acrylique sur bois
Dim: 66 X 62

Toiles recentes de Razak




QUELQUES UNES DES OEUVRES PICTURALES REALISEES RECEMMENT PAR RAZAK


mardi 7 décembre 2010

dimanche 5 décembre 2010

Tessellations rancillaquiennes

Tessellations rancillaquiennes


Lors du vernissage de l’exposition «Rancillac » au Matisse Art Galery (4 décembre) et qui a attiré pas mal d’amateurs d’art postmoderne et des néophytes épris de petites mondanités, je ne savais pas pourquoi certaines personnes apparemment averties en la matière s’étaient quelque peu offusquées quand, tentant de cerner l’oeuvre chatoyante offerte à mon regard, ils me virent prononcer le mot Tesselations, comme si c’était un pléonasme réducteur ou une tentation malintentionnée de catalogage nihiliste. Etonné par cette réaction incongrue vis-à-vis d’un thème aussi fécond et porteur, un petit rappel fut nécessaire. La vision avait besoin, d’être mieux ébauchée pour éviter le malentendu et le dialogue de sourds.
Les pavages consistaient à reproduire des éléments décoratifs (ou narratifs pour les peintres initiés comme Rancillac) selon des modes de progression bien définis. Animés par un fervent désir d’abstraction, aux antipodes de toute représentation figurative, les Arabes s’y donnaient à cœur joie. Par ailleurs, ils étaient les premiers à découvrir les 17 modèles de pavages géométriques, aujourd’hui confirmés par d’éminents mathématiciens occidentaux et chercheurs en cristallographie.
Ainsi, malgré la répétitivité graphique ou chromatique, les pavages ne sont pas dénués de beauté. Tout dépend de la finesse qu’on y imprime. Parmi les sommités artistiques qui y avaient forgé leur arme de conviction et séduction, Esher le graveur hollandais se trouve aux avant-postes. Il en fut le plus prolifique et le plus percutant. Il a tiré la sève de son travail colossal en s’inspirant des zelliges du palais Al Hamra de Grenade. Andy Warhol en avait affleuré le rivage sans trop persister. Picasso et d’autres dessinateurs anglo-saxons ou italiens avaient transposé sur du tissu leurs figurines démultipliées à l’infini par tessellation. Dans le domaine des arts plastiques le recours aux tessellations reste très limité malgré ce que l’on vient de citer. Les tessellations les plus naturelles sont les alvéoles des abeilles. En chimie minérale, les extensions algorithmiques en ont donné une variété ahurissante.Fuyant une programmation filmographique assez morne d’un festival de cinéma qui souffle sa 10eme bougie dans la monotonie malgré l’apparat clinquant des artifices, l’exposition de ce vieux routier des cimaises m’avait ravivé les sens. Elle valait le détour. Je n’avais pas pu parler avec l’artiste parce qu’il était occupé. Les tessellations que Rancillac donne à voir et à sentir (pourvu qu’il en approuve la bellissime essence) sont empreintes d’un onirisme enivrant et les motifs floraux reproduits à satiété comme des syllabes d’une ode dédiée à la beauté ont la particularité d’être légèrement non superposables. Leur subtil agencement et la discrète allusion faite à l’art mauresque nous font penser à cette belle strophe hugolienne:
L'Alhambra ! L'Alhambra ! Palais que les génies

Ont doré comme un rêve et rempli d'harmonies,
Forteresse aux créneaux festonnés et croulants
Où l’on entend la nuit de magiques syllabes

Quand la lune, à travers les mille arceaux arabes,
Sème les murs de trèfle blanc.

RAZAK
Artiste peintre et écrivain
www.bouzghiba-awards.com
www.razakcinema.com


samedi 20 novembre 2010

Roman: Boumanjel le gaucher (un autre extrait)

« Une fois tous les chapitres du volumineux bouquin furent contés, Saleh, avait remarqué que le conteur revenait aux premiers épisodes. Il abandonna ce petit forum de littérature populaire et s’en alla à la Halqua qui faisait du sol poussiéreux un ring.
-Pourquoi ne pas essayer? La boxe est après tout, un sport d’hommes courageux, s’était-il demandé avec enthousiasme.
L’animateur de la Halqua lui avait enfilé une paire de gants, tout rapiécés et demanda aux badauds rassemblés en cercle:
-Qui veut affronter ce champion?
Un gars plus âgé et plus robuste que Saleh leva sa main. Le maître de la Halqua lui avait dit:
-Avance mon gaillard.
Il demanda aux spectateurs d’applaudir. Il lui avait mis les gants en nouant les ficelles. Mais avant de donner le signal avec son sifflet, il rappela aux deux amateurs de boxe, les principes de jeu:
-Pas de coups en dessous de la ceinture, s’il vous plait.
On devinait aisément pourquoi, il insistait là-dessus. Dans cette région du corps, se trouvait l’organe le plus précieux, pour la reproduction génétique.
Dès le premier round, Saleh cogna son adversaire. Il était gaucher et rapide. Heureusement, les gants étaient bourrés de matière mole, pour amortir les coups. A mains nues, il aurait assommé son adversaire. Saleh ne savait pas, que c’était un jeu amical de divertissement et non pas un duel. Il avait tout de même, le privilège d’y apporter un peu de vérité, avec ce coup sortant du contexte ludique habituel.
-La boxe théâtralisée, est faite pour les femmelettes, en concluait-il.
S’il avait été né en Italie ou en Amérique du Nord, il aurait été inscrit dans un club de boxe. Au fil des compétitions, on l’aurait trouvé, sur un ring fumeux, affrontant une de ces grosses pointures comme Jake La Motta ou Rocky Marciano. Ces deux boxeurs de grande classe, firent ravage à cette époque. Si Marcel Cerdan, ce boxeur futé, né quelques années avant lui à Sidi Bel Abbas et qui vécut pendant des années à Casablanca avait vu ce gaucher qui frappait avec la vitesse de l’éclair, il lui aurait conseillé, de faire de la boxe professionnelle. Marcel Cerdan le légionnaire qu’on surnommait mystérieusement «le bombardier marocain» aurait fait avec le maquisard de Lagfaf, un duo d'enfer. Peut-être la destinée de Saleh aurait-elle pris un autre cheminement, que celui qu’il avait pris, à l’âge adulte: le chemin épineux du maquis et de la guérilla urbaine. Il avait les dons innés pour la boxe, mais cela nécessitait un perfectionnement. Ses coups de poings bruts avaient besoin d’être stylisés. L’art de la boxe avait ses propres canons et règles spécifiques. Parfois, le plus artiste gagnait le plus rouste. On en avait vu de beaux spécimens.»


Extrait du roman inédit Boumanjel le gaucher
Chapitre-III. Auteur: RAZAK

mardi 26 octobre 2010

Tableau de Razak: la sirène sculpteuse


La sirène sculpteuse
(acrylique sur papier)

vendredi 1 octobre 2010

Assassinat pictural


Assassinat pictural

Ils étaient neuf leaders mondiaux à être fusillés virtuellement par Gil Vicente, un peintre brésilien qui, ayant apparemment marre de dessiner n’importe quoi et pour n’importe qui, veut passer aux choses sérieuses. Il s’auto portraiture entrain de flinguer, à bout portant, ou d’égorger, avec un couteau acéré, des personnalités influentes du monde politique et religieux. Neuf en tout. Il en est le dénominateur commun. Un acte prémédité, et ce n’est pas l’alibi qui manque. Il est aussi net que l’épaisseur du trait. Dans cette tuerie picturale (je dirais graphique pour être précis) la véritable arme du crime n’est pas le pistolet ou le couteau que la lame que le peintre tient dans sa main, mais le fusain ou la mine de charbon avec laquelle il peaufine les silhouettes. Dans son atelier (je présume qu’il en a un de plus vaste, d’après les dimensions de ses toiles) ce justicier des arts plastiques, qui n’a rien d’un illuminé théologisé à outrance, se plait à torturer picturalement ses victimes, pour ce qu’ils ont fait. Il ne sait pas qu’en procédant de la sorte, il les immortalise, à son insu.
Gil Vicente ne fait pas de la caricature. Les dimensions anatomiques ont été respectées comme un bon élève de De Vinci pour donner en fin d’exercice une allure réaliste. Il n’y a pas de satire. Sans doute le dessinateur voulait-il éviter la voie qu’avait prise l’aventurier danois. Gil voulait prendre sa revanche sur ces dirigeants dont certains, il est vrai, se sont avérés de véritables criminels de guerre, puisqu’ils ont causé beaucoup de tort à la race humaine. Du coup, le peintre pacifique qui ne pouvait pas faire de mal même à une mouche devient un serial killer d’un genre nouveau. Et rassurez-vous, il n’est ni un fou, ni un givré. Il est conscient de l’acte artistique qu’il a commis. La preuve, il a choisi ses victimes scrupuleusement: sept présidents, un pape et un ex-secrétaire de l’ONU. Ce choix n’est pas fortuit. Il a oublié le grand espiègle barbu qui a affolé les barbouzes américains et les agents futés de la Scotland yard. Il a oublié les gros banquiers qui dictent et imposent au tiers-monde leurs desiderata. Leur réserverait-il un sort pictural bien plus retentissant?
Cet assassinat pictural commis par un artiste obnubilé par les dérapages du monde politique est le premier du genre. La Biennale de Sao Paulo en expose les preuves non pas par dénonciation ou par complicité mais par désir de montrer aux brésiliens de quoi un de leurs compatriotes était capable. Dans cette tuerie propre où il n’y a ni effusion de sang, ni cadavres à autopsier, Gil Vicente veut se venger de ceux qui, au faite de le hiérarchie administrative, commettrent dans l’impunité de graves erreurs portant préjudice à autrui. Le châtiment qu’il leur réserve est purement plastique et homothétiquement dosé selon chaque cas. Sharon le plus notoire entre tous est traîné par terre. Dans de tels traitements, on pourrait dire que l’artiste qui voulait châtier les politiques arrogants était généreux et magnanime.
La biennale de Sao Paulo est, depuis le jour inaugural, sur le devant de la scène artistique et politique. Les oeuvres graphiques de ce artiste en colère ont atteint le but visé, à savoir: créer la polémique pour faire écouler la marchandise. Depuis «l’urinoir» de Marcel Duchamp, on n’a pas vu d’aussi résigné et provocateur comme acte prémedité. Et comme à l’accoutumée, ce sont les prétendus puristes qui, faisant montre d’un puritanisme douteux, réagissent les premiers. Quitte à endosser le burnous de l’iconoclaste endurci qui a peur d’un dessin et de l’art en général. Ils exigent le retrait immédiat des cimaises de cette collection de tableaux, arguant qu’elle fait l’apologie du crime. Si c’est ainsi, il faudrait incriminer tout Hollywood et ses spéculateurs.
Gil a intelligemment calculé son coup. Il sait que plus on en parle, plus sa cote artistique va crescendo. Reste à savoir qui va acheter ces neufs tableaux réalisés entre 2005 et 2006 sous le thème "Ennemis" et qui ont la particularité de se vendre sous forme d’un «tri-triptyque» , c’est à dire un tout constitué de neuf pièces, et cela à la bagatelle somme de 260 000 dollars.
Maintenant que l’affaire est saisie par les médias les plus influents du monde et que Gil Vicente est devenu un héros, il serait drôlement intéressant que l’un des individus «flingués» picturalement par lui procède à l’achat de cette collection dont les images ont fait le tour du monde. L’heureux acheteur se verrait diminuer un peu de ses péchés, comme après un profond repentir. L’actant politique, haï par la multitude, va accéder directement à l’histoire universelle de l’art moderne grâce aux tableaux d’un artiste qui rêve de devenir un tueur. Paradoxalement, ces tableaux serviraient de passerelle. Ainsi, l’effaceur enragé deviendrait un passeur consentant, malgré lui. L’ennemi serait ami, en fin de compte. Là, tout le paradoxe.
RAZAK

mercredi 25 août 2010

LA REPRISE

LA REPRISE

L’été est la période où l'on blogue le moins. Les annuaires hébergeurs de blogs peuvent vous le prouver avec diagrammes évolutifs à l’appui. Le blogging s’amenuise en été et ne reprend son cours normal qu’avec la rentrée scolaire. Cependant, les blogs de voyages demeurent actifs. Ils sont dans leur majorité des blogs plus photographiques que graphiques. On y édite les photos (parfois sans légende) des lieux visités et des gens rencontrés. Les mots laissent la place aux pixels JPEG dont la blogosphère est si friande.
Pour notre cas, le répit était dicté par d’autres impératifs qui n’ont rien à voir avec les voyages. Le succès de notre deuxième blog Razakcinema (1er au Top Ten sondage thématique établi par Wholinkstome, voir dépêches précédentes) nous imposait un certain décalage pour savourer les délices de cette démarcation. Les éditions de «posts» se sont raréfiées, que ce soit pour B
ouzghiba-Awards ou pour Razakcinema. Comme pour un alpiniste qui atteint le sommet de la montagne et qui fait une petite sieste sur la crête, ce repos était nécessaire et vivifiant pour la reprise. Les autres impératifs sont purement artistiques. D’abord, il fallait trouver un tréteau pour ma dernière création dramatique Al Hait (le mur) et une cimaise pour mes travaux picturaux. Cette pièce en deux actes a été rédigée au mois de février 2010. L’envie d’écrire des choses romancées nous avait mis à l’ouvrage. La pièce théâtrale fut immédiatement suivie par d’autres créations dont notamment:
-Le vidéographe justicier (un récit de science-fiction),
-Présence des sens et de l’esprit (recueil de nouvelles),
-Boumanjel le gaucher (un roman avec ancrage historique).
RAZAK

jeudi 6 mai 2010

Razakcinema aux premières loges (classement établi par Wholinkstome)

Le sérieux finit par payer. En effet, après l’honorable deuxième place du Top-10 obtenue l’année dernière par notre 1er blog : www. bouzghiba-awards.com (le classement étant établi par la société américaine WHOLINKSTOME qui fait du Ranking sa spécialité) c’est le tour de notre 2eme blog www.Razakcinema.com de gouter aux délices de la notoriété. Cette fois, c’est à travers Yahoo que l’analyse du contenu est établie. D’après un récent sondage réalisé par WHOLINKSTOME et selon ses propres critères, il caracole en tête.
Nous en remercierons tous les internautes des quatre coins du monde qui font de l’accès à nos pages Web un rituel d’enrichissement culturel. C’est à travers leurs clics quotidiens que le journalisme électronique auquel nous nous adonnons trouve de la valeur.
Razak


jeudi 15 avril 2010

Au milieu des années 80, l’ancienne usine de tissage se trouvant à Saint Germain des Angles allait se transmuer en centre culturel par la volonté du maître du lieu, un sculpteur d’origine slovène. On fit appel à nous comme main-d’oeuvre bénévole dans la cadre des Chantiers de Jeunesse. On était deux marocains, trois tunisiens, trois espagnols et un béninois sans oublier le moniteur envoyé par l’organisation parisienne de bénévolat. Pour la refction de cette batisse on avait tant sué mais ce fut pour chacun de nous une experience fort interessante. La prevue en est donnée à travers tout ce beau monde qui vient aujourd'hui y partager des moments de plaisir. C’est devenu un espace grouillant de vie. Ainsi l’histoire de cette usine transformée en espace culturel s’etait mêlée à la notre. Les briques rouges que vous voyez sur la photo c’était moi qui les avais posées. On n'en est que fier. J’espère qu’un jour, il me serait permis d’y éxposer mes travaux artistiques.

jeudi 18 mars 2010

Larbi Sebbane: lettre de remerciement à l'Institut Français de Fès


L’institut Français de Fès organise du 15 au 20 de ce mois, la troisième édition du festival Bulles en ville. La caricature sociale comme thème est à l’honneur cette année. Une Exposition Hommage est dédiée au doyen des caricaturistes marocains Larbi Sebbane. Ainsi, après le prix Bouzhgiba de l’humour, c’est le tour de l’IFF de l’auréoler. A cette occasion, Sebbane a adressé au directeur de cette institution culturelle qui supervise ce festival, une lettre de remerciement. En voici le teneur:

« Permettez-moi de venir par la présente vous féliciter pour l'initiative louable que vous avez dédiée à l'art de la caricature. La thématique choisie pour la troisième édition du festival Bulles en ville, étant la caricature sociale. Elle arrive à point nommé. Ce forum de créativité vaut son pesant d'or, car il permet à des artistes issus du Maroc, de la Méditerranée et du Moyen-Orient de se rencontrer afin d'échanger les idées et de consolider les liens de confraternité. Par ailleurs, je tiens à remercier tout particulièrement l’Institut Français de Fès pour l’Exposition Hommage dont il m’a honoré.
Je vous souhaite succès, réussite et bonne continuation. Que cette belle initiative soit régulièrement renouvelée avec autant d’éclat que d’impact positif, afin de donner à l’art de la caricature toute l’importance qu’il mérite.
Veuillez agréer monsieur le directeur l’expression de mes sentiments respectueux.

mardi 16 février 2010

Rabat–Salé et le séisme humain


Rabat–Salé et le séisme humain

Les deux villes mitoyennes de la côte atlantique Rabat et Salé dont l'aire géographique n'est séparée que par un fleuve (Le Bouregreg) traversent une nouvelle ère géologique , non pas parce qu'un cataclysme de grande ampleur les a frappées, mais à cause du séisme humain avec ses dégâts collatéraux . Si autrefois nos aïeux avaient à affronter les affres de ce qu'on appelait « Ame Jrade » (l’année des criquets) aujourd'hui les habitants de ces deux villes doivent supporter les désagréments de « Ame Lahfir » (l'année des excavations). Là où vous vous plantez vous trouvez des gens qui piochent. Parfois après un énième déblaiement/remblaiement on se remet à nouveau à piocher avec autant d'ardeur que de voracité. Que cherchent ces messieurs dont les plus outillés se servent de marteaux piqueurs ou d’engins lourds et tranchants, sous l'épiderme de la croûte terrestre? Si c'est de l'or, la ruée vers ce métal précieux avait pris fin avec l'urbanisation galopante et débridée. La ruée fiévreuse vers le foncier a tout supplanté. Si c'est pour le pétrole, alors il faudrait de puissantes machines de forage pétrolier pour creuser à plus de deux milles mètres. Encore faudrait-il que le diagnostic de prospection soit positif pour éviter une autre mascarade comme celle de Talsint. Tiens, on nous dit que ces travaux sont entamés dans le but d'aménager la voie ferrée du nouveau tramway et embellir le littoral. Soit, mais un tram qui phagocyte le peu de bande goudronnée qui reste, ne serait-il pas une entrave gênante au lieu d'être comme beaucoup l’espéraient une issue salvatrice à l’épineuse problématique du transport en commun? Tous les ingénieurs qui ont un peu de bon sens disent que les deux villes jumelles ont besoin d'un métro souterrain. Ceux qui ont voyagé en Europe et visité les villes où ce moyen de locomotion est adopté gardent en mémoire sa grande utilité. Le RER parisien transporte quotidiennement plusieurs millions de personnes. C'est rapide, pratique, confortable et convivial. Aujourd’hui, avec le boom démographique même le tram le plus luxieux ne pourrait jamais rivaliser avec le métropolitain qui trouve sa voie dans le sous-sol pour ne pas encombrer le réseau des bus existant. Beaucoup de mairies ont abandonné le tram comme solution urbanistique à cause des accidents de la circulation et des indemnisations qui en résultent. Le seul tram qui semble échapper à cette règle restrictive est celui de Lisbonne. Mais c'est un tram à qualifier de romantique. Personnellement, je m'en étais servi pour aller au centre culturel de Belem à l'époque où jetais invité par un festival de cinéma. C'est un train très ancien, mais on éprouve du plaisir à monter à bord. Il était un petit peu bondé, mais avec le temps, il est devenu un ingrédient touristique. Qui visite Lisbonne sans prendre le tram a le sentiment de rater son voyage. Avec son bois de palissandre, ses ornementations stylisées internes et externes, ce serait une calamité de supprimer ce joyau. D'ailleurs, il ne gène pas la circulation et la ville est tellement veillotte que tout réaménagement risquerait de la défigurer. En Belgique (Bruxelles) le métro est assez douillet .On y trouve le même confort que le RER parisien (sauf les heures de pointe). Il vient à l'heure. Seul lacune : le prix du ticket est relativement cher pour un marocain. Mais, que voulez- vous les compatriotes de Jacques Brel sont mieux payés que ceux d’Ibn Batouta.
Le tram que l'on va installer pour relier Rabat et Salé, risque de prendre du temps. L'on craint que la clause relative aux pénalités de retard fixée par le CCAG (le référentiel des Travaux Publics) soit de rigueur dans la période de l'achèvement des travaux et de la réception définitive. En attendant cette dernière, on remarque déjà que la qualité des travaux n'est pas uniformément homogène. Côté dénivellation de la ligne ferroviaire par rapport à la chaussée, la topographie du schéma synoptique passant de haut en bas et vice versant (tronçon entre Bab Lakhmiss et la gare de Salé), les virages à angle droit (proximité de la bibliothèque nationale) avec les frictions métal/métal, arrêt tout prés des urinoirs à ciel ouvert de Bab al Had, rouille du matériel sous les intempéries, chemins de câbles électriques noyés… l'on se demande comment , avec ces verrues de laideur , serait la figure finale de ce Wafid al Jadid (nouveau arrivant). Concernant les travaux de réaménagement du littoral qui avancent à la vitesse de l’escargot, l’on remarque un revirement inquiétant : on passe de la perspective paysagiste ouverte sur l’horizon à l’immobilière avec un retour massif des échafaudages de béton armé. On revient à la case de départ. Les propriétaires des lots de terrains expropriés sont les plus lésés. Le principe d’utilité publique risque de devenir une futilité privée. Autre remarque on ne sait pas si les nombreuses grues et poclains installés de part et d’autre des berges du fleuve sont équipés de systèmes parafoudre pour évacuer les surtensions atmosphériques. Car le dernier tonnerre qui a frappé la banlieue de Sale était un des plus violents. Il aurait fait des dégâts humains et matériels incalculables si ce tonnerre avait diaboliquement visé la Marina et la forêt de métal où elle se trouve engouffrée en ce moment. Tout électricien averti vous dirait que l’électricité atmosphérique résultant du titanesque choc des nuages orageux de polarité opposée (dipôle divin) aime le fer. Plus on lui en donne plus il devient gourmand. Gare au vomissement. Les grues de manutention sans parafoudres peuvent amplifier le marasme en cas de violentes surtensions atmosphériques. Avis d’un cartésien de branche scientifique, esthète par vocation et par conviction.

RAZAK