jeudi 25 janvier 2007

Bouzghiba Dady s'intérroge sur le statut de l'artiste

Bouzghiba Dady s'intérroge sur le statut de l'artiste

Bouzghiba Dady


Bouzghiba Dady : Lahbal fih Oufih

Garcia Lorca (dessin de Razak)

Garcia Lorca le poète-musicien (dessin de Razak )

DARDACHA-5- Paraphrase

LES DEUX TROPHEES
DARDACHA-5
CHAT ENTRE LE PERSONNAGE BOUZGHIBA ET SON GENITEUR
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Bouzghiba: Paraphrasant l'humoriste Yannick Jaulin vous avez dit:" Les Bouzghiba Awards, c'est comme les plumes quand elles sont envolées on ne peut pas les rattraper" expliquez-nous comment ?
Razak: Rien de prétentieux dans cette paraphrase. Les oscars américains et indiens sont passés par des moments de doute , mais on voit maintenant qu’ils sont tellement convoités. Faisons remarquer qu’entre la première édition du BA de l’humour et la deuxième beaucoup d’eau a coulé sous le pont .On est sur la voie ascendante. La dépêche du 2 eme trophée a été reprise par plus de 12 sites Web . Cela prouve qu’il y a de la crédibilité dans notre choix. Mais touchons le bois les envieux ont des yeux d’un magnétisme destructeur.
Bouzghiba: Dans la causerie diffusée sur les ondes de Radio Tanger vous avez déploré la rareté au Maroc des souffleurs de verre. C’est quoi un souffleur de verre . Est-ce quelqu’un qui renifle et qui crache du verre?
Razak: Ne me prenez pas pour Jamy de C’est pas Sorcier . Car je n’ai pas la réponse à toutes les questions. Tout ce que je sais c’est que c’est un artisan verrier. Il modèle ses objets en se servant de son souffle . On fait fondre le verre à une température très élevée. La pâte de verre ainsi obtenue est travaillée à l’aide d’une tige creuse . Quand on veut façonner un objet de forme ovoïdale on souffle dans cette tige. Le verre est une matière magique. Les irisations du verre sont d’un onirisme discret et jovial . Je vous avoue que pour le deuxième BA de l'humour j'ai failli donner ce prix à Chihuli, l'artiste américain qui a fait de très belles choses avec le verre. Son œuvre ne manque pas d'humour. Ce n’est pas un travail de tout repos . Car Chihuli y’a laissé un œil . Pour le Bouzghiba Award j'ai dessiné plusieurs spécimens de trophée dont un en verre. Mais les artisans verriers sont rares au Maroc. Aussi , la dépendance envers ces derniers ,au cas où j'en trouverais un, serait un hic pour moi. Car un proverbe marocain dit : Le visage partagé ne se rase pas. Ce qui m'a poussé à réfléchir à une autre idée . J’ai trouvé qu’un tableau peut faire l’affaire . Beaucoup d'amis ont apprécié l'idée. Ils ont aisément saisi qu’un trophée pictural est mieux qu'un trophée de menuiserie. Le trophée du BA de l'humour présente deux aspects intéressants : il n'est pas figé et l'imprévu est toujours au rendez-vous. Du point de vue iconologique, un tableau de peinture a plus de valeur qu'un morceau de verre ou de bois avec des inscriptions gravées sur une plaque métallique. Notre trophée interpelle le lauréat ou la lauréate de manière subtile.
Bouzghiba: Jusqu’à maintenant, vous n’avez donné les prix qu'à des étrangers, êtes-vous de ceux qui sont obsédés par l'autre?
-Razak: Ne soyez pas chauviniste. Le prix Bouzghiba aspire à l'universel. Et il ne dépend d’aucune institution et d’aucune aire géographique. De plus, il existe au Maroc assez de trophées qui consacrent les artistes locaux. Il ne faut pas que le notre leur pompe l’air. Par ailleurs, qui vous dit que le prochain gagnant ne serait pas un marocain? Tout dépend des performances réalisées par les différents postulants. Il ne faut jamais se hâter de juger les choses à court terme. Un des rares candidats marocains qui présente de sérieux atouts est en inactivité forcée. La rigueur dans le choix ne nous autorise pas à céder à la facilité et au clientélisme.
-Bouzghiba: Je vois de qui vous parlez?
-Razak: Un clin d’œil est mieux qu’un long discours.
Bouzghiba:Vous avez écrit dans votre note de présentation qu’il s’agit d’un trophée créatif, est-ce que tous ceux et celles qui l’auront deviendront des créateurs ?
Razak: Il ne se conçoit pas au pif. Ainsi, pour le Bouzghiba 2005 nous avons peint un personnage aux traits physionomiques indéchiffrables. Cette vision abstractive semble assez proche de ce que donne à voir l’artiste lauréate Patricia Piccinini. Par contre pour l’équipe de C’est pas Sorcier, il fallait creuser les méninges, car on a affaire à des as de la communication .Or, comme nous travaillions sur le thème des Pavages et Tesselations, les recherches sur les techniques de mathématisation de l’art mauresque nous ont largué dans le monde fantastique de l’art paradoxal. Escher le hollandais et Dali l’espagnol en ont laissé des chef-d’œuvres inoubliables .Alors nous avons dessiné deux mains qui se parlent, un carré magique et un cube paradoxal. Jamy l'intello de C'est pas Sorcier pourrait vous expliquer aisément que dans le carré magique la somme arithmétique reste la même c’est à dire: 15 et ceci quelque soit le sens du calcul , horizontalement, verticalement ou diagonalement . Le cube paradoxal est un trompe-l’oeil si bien connu des amateurs de l’art paradoxal.

Bouzghiba sur T-Shirt

BOUZGHIBA SUR T -SHIRT

mercredi 24 janvier 2007

La statue la libérté par Razak


La statue la libérté par Razak

Razak à La biennale des jeunes créateurs d'Europe et de la Méditerranée

RAZAK à la Biennale des Jeunes Créateurs d'Europe et de la Méditerranée qui s'était déroulée au Portugal . Thème de l'exposition : la corde .
L'expo a eu lieu dans une usine industrielle .

PHOTO SOUVENIR:AZIZ LAHBABI

Razak, avec le philosophe Aziz Lahbabi et El Baz (ex-manager de la chaine TV 2M)
Emission l' Homme du Mois avec comme invité l'ecrivain Taher Benjelloun

Razak avec le critique de cinéma egyptien Ibrahim

Razak à Saint Germain en Laye

Razak avec l'artiste Bouâmri


Rrazak aux chantiers de jeunesse
1986: Saint Germain en Laye (FRANCE)

RAZAK , JAMES PARTAIK

Razak avec le créateur canadien James Partaik
à la Villa des Arts de Casablanca


Razak avec l'acteur égyptien Said Salah

Tamazouge

Razak montrant un de ses tableaux surréalistes

Tamazouge : Ateliers el Oulja .
Préparation du tableau avant la cuisson

Oeuvres picturales de Razak

Oeuvres picturales de Razak

GOURAD SOUHAITE LA BIENVENUE A BOUZGHIBA

GOURAD , l'homme à la chevelure d'acier qui a tiré un avion avec sa crinière a souhaité la bienvenue à Bouzghiba
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Razak dans une expo



Gourad avec Razak et Essafi

Tamazouge

TAMAZOUGE : Razak aux Ateliers de Céramique El Oulja à Salé


L'atelier de peinture où le personnage Bouzghiba est né

Bouzghiba dans la presse











mardi 23 janvier 2007

Message de François Vié

Le vendredi 19 janvier 2007 nous avons reçu un courriel émanant de Riff Production qui produit l'émission réussie C'est pas Sorcier .
Merci à François Vié pour ce feedback et merci à Patrick Madelin de l'ambassade de France au Maroc d'avoir assuré honorablement la liaison .


Message de François Vié (Riff Production):

Nous vous remercions vivement d'avoir distingué "C'est pas sorcier", en rendant hommage à son humour. Cet humour est plus important qu'on ne l'imagine et nous vous sommes reconnaissants d'avoir su identifier son importance. C'est sans doute, en bonne part, grâce à lui que le jeune public aime tant ce programme. Pour vous dire comme celui-ci aime nos plaisanteries de potaches, à un moment, il a existé, dans nos éditions DVD, une section spécifique dédiée aux blagues ! Nos émissions sont préparées avec beaucoup de rigueur, mais ne se prennent jamais au sérieux. C'est sans doute ce qui aussi leur permet ... de ne pas trop viellir !



Le prix Bouzghiba 2006 de l'humour dans le réseau Internet :
WWW.fr.allafrica.com
WWW.casanet.net.ma
WWW.123news.org
WWW.marocfeed.com
WWW.top-debats.info
WWW.papamamanbebe.net
WWW.zewol.net
WWW.vihinfo.net
WWW.ebabylone.com
WWW.leguide.ma
WWW.get-first.com
WWW.world-travellers.eu
WWW.Wikio.fr

lundi 22 janvier 2007

Ahmed Benyessef souhaite la bienvenue à Bouzghiba

Ahmed Benyessef souhaite la bienvenue à Bouzghiba

Un petit mot de Mohamed Osfour


Benzidane Brik (ex-projectionniste au CCF de Rabat ) , Mohamed Osfour et Razak




Un petit mot de Mohamed Osfour

Bouzghiba s'auto-portraiturant

Bouzghiba s'auto-portraiturant

Bouzghiba au musée

Bouzghiba au musée

Art en Direct au Maroc


ART EN DIRECT : la toile de Razak accrochée au mur de l'ambassade de Hollande à Rabat




Le groupe d'artistes issu de cinq nationalités qui ont participé au happenining ART EN DIRECT . Razak qui en a réalisé l'affiche thématique est assis entre le calligraphe iraquien Raâd et le critique Bakkali . On reconnait aussi Albert Pilot , Hamid Benkirane , Abou al Maâli , Nouaiti Ahmed , Fatima Alaoui , Noufissa Benjelloun , Abderrahim Drissi , Oum Kaltoum Benkhadda , Brahim Bouhmadi, Mohamed Sabile, Ghorbal , Lagzouli ...








Murale critique

Razak adossé à sa murale critique
Razak au Portugal

Le sphérisme

Le sphérisme : un style de peinture créé par Razak aux années 70 .

Portrail de Razak par Bakali Sidi Ahmed


vendredi 19 janvier 2007

DARDACHA -4-Cartes sur table


DARDACHA 4
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CHAT ENTRE LE PERSONNAGE BOUZGHIBA ET SON GENITEUR
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-Bouzghiba: Vous êtes mon coach, quels sont les matches de la vie où l’on vous a causé du préjudice ?
-Razak: Préjudice non, mais du dépit oui et en grande quantité. Quand je reconnais la source de nuisance, j’en ricane. Par nombrilisme, un des ministres des affaires culturelles avait condamné mon ouvrage à la réclusion "biblio-solitaire". Par jalousie, j’avais eu affaire à des matons médiatiques de la pire espèce. Mais à l’opposé, j’ai eu l’honneur de rencontrer des journalistes intègres qui ne courbent l’échine devant aucune bassesse. Ils ne sont pas nombreux, mais comme dit l’adage marocain « une poignée d’abeilles est mieux qu’une nuée de mouches ».
-Bouzghiba: Les deux chaînes de télévision locales qui ont souvent boycotté vos activités artistiques pour une caricature parue dans un canard marocain, commencent à donner des signes de magnanimité. Au festival de Marrakech, on vous a permis de vous exprimer en prime time. Est-ce qu'on peut dire que la hache de guerre a été enterrée à jamais ?
-Razak: Je n’aime pas les mots guerriers. Une critique cathodique n’est pas une Kalachnikov. Une caricature n’est pas un lance-roquette. Quand un responsable d’un media public commet l’irréparable, il doit accepter les critiques d’autrui surtout quand cet autrui est un contribuable qui paie les impôts. Les chaînes locales que l’on voulait pousser vers le meilleur doivent s’ouvrir aux autres sensibilités, sinon avec la mondialisation, la concurrence sera rude. L’atrophie de leur audimat ira crescendo, tout cela au profit des chaînes satellitaires telles Aljazeera, Alarabiya ... Passer aux infos de 20h30 mn n'est pas un exploit . N’y avons-nous pas droit ? Il faut rappeler que lors du concert de la diva du Rai Chikha Rimitti , le reporter de 2M m’avait interviewé pendant 30mn et je ne sais toujours pas ce qui est advenu de cet enregistrement audiovisuel . Aussi, le premier prix de l’humour est passé presque inaperçu malgré la puissance du message qu’il véhiculait. Par ailleurs ce passage furtif à la télévision dont vous parlez aurait été censuré dans son intégralité si j’avais évoqué en passant le calvaire de l’humoriste Ahmed Senoussi alias Bziz.
-Bouzghiba: Et le holding public ?
-Razak : Avec le holding, on n’est pas totalement rassuré puisqu’il se recherche . J’ai publié dans le journal hebdomadaire Rabat Express un article analytique où j’avais montré où ça clochait. La seule incongruité positive semble la perméabilité à l’égard de mon brulot. Autrefois, à la moindre critique fut-elle constructive on vous clouait au pilori. Pour cette année, la directrice des infos de 2M a eu un comportement différent. Elle a envoyé un reporter pour me questionner sur le Bouzghiba Award 2006. Malheureusement, on ne s’était pas mis d’accord sur la manière de présenter la chose. Le journaliste voulait un « truc grandiose », moi de la simplicité .Voilà la pomme de discorde. Il est retourné bredouille.
-Bouzghiba: La TVM a envoyé une speakerine et un cameraman. Mais les téléspectateurs n’ont rien vu, que s’est-il passé réellement ?
-Razak: Rien de grave. On se rattrapera dans les jours à venir. Car Ahmed Fassi qui anime à TVM une émission sur les arts plastiques , m’a promis un bis après la causerie qu’il a diffusée la nuit du mercredi 18 janiver 2006 dans son émission Fen oua Hiwar (Art et Dialogue ) de Radio Tanger . Ce journaliste de la radio m’ a prouvé qu’il n’est pas de ceux qui portent préjudice à l’expression artistique . Il a sa propre sensibilité. Il aime l’art qui innove et cela n’est pas donné à n’importe qui. Rien à voir avec les autoproclamés «cracks» de radio et de télévision qui causent plus de mal que de bien aux boîtes qui les emploient.
-Bouzghiba : Pourriez-voue nous en citer un exemple ?
-Razak : Avec plaisir . Une « journaliste » Addi Dounia de la deuxième chaine pense que le fauvisme de la peinture est l’école de tout ce qui est fauve. L’anecdote m’a été rapportée par un collaborateur de cette chaine qui a assisté à la scène.
-Bouzghiba: Sommes-nous éloignés du temps de la caricature caustique et des messages aigre-doux comme celui charrié par la planche freudienne «Cartes sur table»?
-Razak : Je ne suis pas quelqu’un qui aime jouer au persécuté des médias. Mais je remarque qu’il y’ a un peu d’hypocrisie de la part de 2M dans la manière de vouloir couvrir l’événement relatif au prix Bouzghiba 2006. Cela me rappelle la fable du renard qui invite une cigogne pour manger une soupe non pas dans un bol mais sur un couvert plat. 2M a plusieurs émissions dédiées à l’art, à la communication et à l’éducation. Or Bouzghiba 2006 intéresse ces trois disciplines. Va-t-elle rectifier le tir et montrer qu’elle est réellement magnanime ?
-Bouzghiba: Quelle est la source de votre calvaire ?
-Razak: Dans tout corps de métier, il y a les as de la communication qui comprennent vite et il y a les autres qui n’y arrivent pas. Il ne faut pas les brusquer. Avec les médiocres, on est constamment contrarié. De deux éventualités l’une: soit résister aux briseurs d’élan, soit abandonner le champ de bataille et dans le deuxième cas, tout devient pervers. Les iconoclastes ne sont pas mes amis, ils le savent. Les magouilleurs et les corrompus me haïssent parce que j’en récuse le côté vil et mesquin. Les premiers sont des gens dépourvus de sensibilité artistique et ils cherchent à étouffer ce qui est beau chez l’être humain, c'est-à-dire la créativité artistique, les seconds sont un danger pour la bonne marche de la société. L’art en pâtit. Le journaliste Jean Dutourd de France Soir des années 80 avait dit: «Tuer une œuvre d’art est plus grave que de tuer des hommes. Des hommes, on en fait tant qu’on veut ». Dutourd blaguait car des hommes de génie tel Léonard de Vinci on n’en fabrique pas à satiété dans des éprouvettes de clonage.
-Bouzghiba: Comment on tue une œuvre d’art ?
-Razak: Par l’indifférence, l’hypocrisie, la flicaille , l’opacité et l’étroitesse d’esprit.
-Bouzghiba: En tant que personnage caricatural, il m’arrive d’être introduit dans des situations paradoxales, le faites-vous par ironie ou par dégoût ?
-Razak: Ni l’un ni l’autre. Dans la caricature du diplôme braqué sur la tempe, c’est la réalité ambiante qui me l’a dicté. Dans le tableau de la pastèque c’est de l’humour ludique.
-Bouzghiba: A l’époque de la collaboration avec Al Bayane on disait de vous que vous aviez la gâchette rapide…
-Razak: Mais pas aussi rapide que celle du pistolero de Hollywood Clint Eastwood qui a dit « Si je me suis toujours abstenu d’avoir un flingue sur moi, c’est parce que je savais qu’au premier emmerdeur, je serais incapable de me contrôler ». feu Nadir Yata était un type formidable .Il ne m'a jamais imposé quoique ce soit .A l'époque , le journal Al Bayane était un véritable forum où se côtoyaient diverses sensibilités issues d'horizons divers : Michel Jobert, Toledano, Simon Levy ,Thami Khyari , Seddiki, Mohamed Ferhate , Jamali , Mohamed Souf ...
-Bouzghiba: Les journalistes et artistes qui vous ont côtoyé retiennent de votre vocabulaire des mots bizarres comme Banou Kallakhovitsh* , Banou Aâtch*, Gharadiste, c’est quoi un Gharadiste ?
-Razak: C’est un individu égoïste, cupide et calculateur. Il ne cherche que son intérêt personnel. Il dit toujours : « après moi le Tsunami ».
-Bouzghiba: Vous êtes caustique mais pas cynique …
-Razak: Quand on est cynique on est plus proche de l’inique.
-Bouzghiba: Qu’est ce que tu pense du procès Nichane ?
-Razak: Taisez-vous , sinon on va vous accuser d’intrusion dans des affaires qui ne vous regardent pas . Vous irez Nichane* en taule.
-Bouzghiba: Parlons sérieusement,
-Razak : J’espère qu’en appel , si appel y 'a , le jugement final serait plus clément . Interdire un journaliste d’exercer son métier est une abomination. Heureusement , cette hideuse punition a été écartée de justesse .
-Bouzghiba: Et le prétendu magnétiseur de Skhirate , croyez-vous à ses exploits surnaturels ?
-Razak: Les divagations de tout illuminé me font marrer. Il faudrait être un déjanté pour y croire. Si l’homme à de la baraka à en revendre alors qu’on analyse sa semence génétique pour en avoir le cœur net. Peut-être qu’avec le clonage obtenu à partir de son ADN on aurait la réponse médicale à tous les maux de l’humanité et que nous entrerions dans l’Ere des sociétés sans ministres de la santé puisque dans chaque quartier on aurait un homme-pharmacie comme celui dont on parle pour nous guérir. Quand on désespère des sciences exactes on s'en remet aux sciences occultes .La communauté scientifique est coupable d'avoir cautionné ce méfait par le mutisme

LEXIQUE:
*Nichane: Veut dire TOUT DROIT dans la langue dialectale.
*Banou Kallakhovitsh: se disait de certains cancres détenant des diplômes obtenus dans des universités de pays de l’Est.
*Banou Aâtch: Se dit de certains étudiants marocains vivant au Canada, qui passent plus de temps dans le bar que dans les salles d’études.

mercredi 17 janvier 2007

DARDACHA -3-Dali et la moustache alphabétique


DARDACHA -3-Dali et la moustache alphabétique

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CHAT ENTRE LE PERSONNAGE BOUZGHIBA ET SON GENITEUR
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-Bouzghiba: En 2004, à l'occasion du premier centenaire de Salvador Dali, vous avez dessiné Dali avec une moustache alphabétique, pourquoi?
-Razak: Qu’est-ce que vous voulez dire par moustache alphabétique?
-Bouzghiba: La moustache ressemble à une entité alphabétique ?
-Razak: Quelle pertinence. En effet, cette moustache bizarroïde est la signature de Dali. Peu de gens ont décelé ce petit détail.
-Bouzghiba: Ah! Bon, et la langouste qu'on voit sur un petit plat est-elle dalinienne elle aussi?
-Razak: Dali était un grand jouisseur gastronomique. Il aimait la bonne chère, les repas fastueux et les délices gustatifs. Mais il n’était pas un gargantuesque. La langouste que j’ai dessinée est une langouste surréaliste.
-Bouzghiba: Comment ça, elle a été endoctrinée par André Breton le pape du surréalisme?
-Razak: Non, vous n’avez pas remarqué le geste acrobatique qu'elle fait avec ses antennes.
-Bouzghiba: Est-ce la seule oeuvre que vous avez dédiée à ce grand peintre espagnol?
Razak: Non j’en ai fait d’autres car le grand maître m’a toujours fasciné. Il n’est pas le seul du groupe surréaliste. J’aimais aussi René Magritte et Giorgio de Chirico.
Bouzghiba: Le dessin de Dali et la langouste est-il inédit ?
Razak: Maintenant, il ne l'est plus .Les internautes peuvent en profiter. Auparavant, je l'ai envoyé à plusieurs publications marocaines. Mais aucune d'entre elles n’a jugé bon de le publier.
Bouzghiba: Pourquoi ?
Razak: Je ne sais pas. Allez savoir.
-Bouzghiba: Quelle aurait été la réaction de Salvador Dali, s’il avait vu la planche ?
-Razak: Si Dali était encore en vie. Il aurait plus de 100 ans. Je ne crois pas qu’il ait les yeux et la vue intacts pour apprécier mon dessin. Mais si j’étais de sa génération, je crois qu'il en serait drôlement ravi. Il aurait dit: " Chuila me casse les pieds, il a osé s'attaquer à ma moustache. Mais comme je suis un grand magnanime, je lui pardonnerais cette insolence. Car moi peintre catalan devenu Deus Ex Makina de la peinture moderne, j’ai fait pire: j’ai ajouté des moustaches à une pauvre femme appelée Mona Liza."
-Bouzghiba: Vous voulez parler de la Joconde ?
-Razak: Non de Dali-Joconde


























Bouzghiba 2006 dans la presse

Le journaliste soudanais Omar Abdessalam a été un des tous premiers chroniqueurs culturels à avoir saisi la portée des Bouzghiba Awards de l'humour . L'année dernière à paraille époque , il prit sa plume , en éclaireur bien éclairé , pour saluer le nouveau né . L'initiateur du Prix Bouzghiba , la pléiade d'artistes et de journalistes qui le soutiennent expriment publiquement leur reconnaissance et leur gratitude à l’égard de Omar ABDESSALAM et Monsieur BETTIOUI, le responsable du bureau régional du journal londonien Asharq al Awsat .

Bouzghiba 2006 dans la presse









mardi 16 janvier 2007

Bouzghiba et la pastèque


Bouzghiba et la pastèque

lundi 15 janvier 2007

Bouzghiba : l'oeuvre de base

Bouzghiba : un personnge pictural humoristique . Bientôt , il sera cinématographique.

Coupons de presse

Coupons de presse

DARDACHA-2-Black head and big Krishen

DARDACHA-2-Black Head and Big Krishen
CHAT ENTRE LE PERSONNAGE BOUZGHIBAET SON GENITEUR
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Bouzghiba: « Kif Dayr Maâ al Ouaqt » , comment vont les affaires d’ici-bas ?
Razak : « Tlob Satra Min Black Head and Big Krishen » . Do you speak aranglais?
Bouzghiba : C’est quoi l’aranglais ?
Razak : C’est de l’anglais mélangé avec de la sauce marocaine , c'est-à-dire une contraction des deux mots « arabe » et « anglais »
Bouzghiba : Alors expliquez-nous le sens de ces mots bizarres ?
Razak : Les Black Head n’ont rien à voir, ni avec les skinheads dont les malheurs causés aux gens de couleurs ont défrayé la chronique en Europe , ni avec les travestis vicieux qui gouachent avec des colorants esthétiques leur chevelure pour la maudite besogne mais il s’agit des « Khal Arras » ces vauriens venimeux qu’on appelle aussi Sehab Alhassanat qui passent leur journée à moucharder . Ce sont des oisifs qui remplissent leur temps avec du Tachekamt .Ils ne savent faire que ça parce que c’est imprimé dans leurs gênes ADN . Ils sont mouchards par filiation héréditaire c'est à dire de père en fils . Rien à voir avec Sehab el Hall qui dès qu’ils entrent en transe il faudrait leur cracher ce qu’on a dans la panse .Quand aux Big Krishen ce sont ceux qui ont le ventre gros à force de manger ce qui ne leur appartient pas , rien à voir avec les adeptes de Krishna qui en Inde ont une conduite exemplaire et une silhouette mince comme le « i » majuscule parce qu’ils ne mangent que ce qu’ils gagnent à la sueur de leur front .
Bouzghiba : Ne pouvez –vous pas être un peu plus clair , ces métaphores me font perdre le nord ?
Razak :Pour mieux cerner le profil de ces deux genres d’ iznogood , je vous raconte une histoire vraie devenue par sa hilarité une anecdote populaire , et une anecdote fausse devenue par sa répétitivité proverbiale un idiome de mauvaise sociabilité : « X » est un fou de Tachekamt .Tout les habitants du quartier le connaissent . « Y » est un fonctionnaire marié et ayant plusieurs enfants . Un jour , « Y » l’honnête homme rencontre dans la rue une bien jolie jeune femme . Elle a atterri la veuille dans l’établissement où il travaille pour suivre un stage de perfectionnement . C’est une fille au galbe bien ciselé qui lui demande certains renseignements supplémentaires pour son rapport de stage . Le malheur c’est que cette rencontre se déroule devant « X » le mouchard qui , s’imagine déjà que cette blondinette est une concubine . L’honnête homme en retournant sa tête se rend compte que le mouchard ne le quittait pas des yeux . Il s’est dit : « Mimti , c’est fini pour le ménage , Zahra ma femme demandera sûrement le divorce si elle apprend cette mésaventure » . Ainsi ne voulant pas que sa conjointe le sache , il se dirige vers cet indéboulonnable mouchard et lui donne un billet de 100 dirhams en lui demandant de faire œil de mica comme on dit dans le jargon populaire car sa femme qui ne comprend rien ni aux stages ni aux stagiaires est une analphabète endurcie . « X » prend les 100 dirhams et s’en va après avoir promis au donateur de ne rien divulguer . « Y » continuait sa discussion avec la stagiaire . Deux jours après , on voit un homme qui a ceint sa tête d’un bandeau blanc comme un blessé de guerre et qui vient voir l’homme marié pris en « flagrant délit d’adultère » alors qu’en réalité qu’il ne faisait que répondre à une question professionnelle posée par une stagiaire et d’un air désolé il lui remet l’argent en lui disant :« Je peux pas c’est plus fort que moi , j’ai mal à la tête » .L’autre lui dit avec un air désolé : « Sir Ya Mesquine Khaffef Alik, Sir Goul Liha Koulchi Kbal ma Tih Liya Felkoma Ouetahmouni Bchihaja Maderthach » . La traduction de cette phrase pleine Kheu et de Cheu veut dire : « Va lui dire tout pour soulager ta migraine avant que tu tombes dans le comas et qu’on m’accuse de délit que je n’ais pas commis». Le pauvre doit moucharder coûte que coûte sinon , il aura des maux de tête durant toute la semaine .
Bouzghiba : Et l’autre anecdote ?
Razak : L’autre anecdote est très ancienne . Cela se passe à une époque de grande disette appelée communément Bouhayyouf . Cette disette fut tellement sévère que les gens ne trouvant rien à mettre sous les dents se mirent à manger les écorces d’arbres et les racines . C’était l’année que l’on surnomma : Äm Jouâ Ghir Semmi Oukoul (Année de la famine nomme la plante et goinfre toi avec ) .Un campagnard va avec son rejeton au souk .Il veut acheter du pois chiche et le manger seul alors il dit à son fils : « Reste ici je vais voir ton oncle à l’écurie et je reviens » . L’enfant tout naïvement se plante sur sa place sous la chaleur torride avec un ventre creux , mais comme son père a mis du temps il se mit à sa recherche au milieu de la foule .Soudain il aperçoit son père entrain de manger son pois chiche tout seul .Il se met à crier : « Bba Bba Aâtini Naquel » , Papa Papa donne moi à manger . Mais le pauvre gamin trouva un père plus rusé que le renard et plus égoïste que Achâab le pique-assiette . En guise de réponse il lui dit : « Ouach Bak Aouer » (Est-ce que ton père est borgne ) .Le malin a fermé un œil et fit cligner l’autre pour tromper son fils pour quelque graines bouillies dans de l’eau salée .
Bouzghiba : Quel enseignement à tirer de ces deux histoires à mourir de honte ?
Razak : Primo :Quand le Big Krishen devient par on ne sait quel miracle un député ou un ministre bonjour les dégâts . Il dépenserait tout le budget destiné aux affaires publiques dans les gargantuesques Walima dont les rogatons ne sont même pas jetés aux chiens car C’est un cannibale qui adore rogner les os . Secundo : On ne peut rien attendre d’eux sauf les renflements et les dégagements par le canal d’échappement rectal de gaz carbonique , car Black Head et Big Krishen forment une espèce dangereuse . Il sont à éviter coûte que coûte sinon votre vie serait coincée entre deux rouleaux compresseurs . Black Head cherchera à pomper l’air de vos poumons et Big Krishen fera tout pour voler votre pain.
Bouzghiba : Merci pour le conseil.
Razak : Pas de quoi
.

Le Prix Bouzghiba 2006 de l'humour dans l'Internet

Le prix Bouzghiba 2006 de l'humour dans le réseau Internet


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vendredi 12 janvier 2007

Bouzghiba et les Simpson

Bouzghiba et les Simpson

Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse

Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse

Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse


Prix Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse

Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse


Prix Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse

Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse

Prix Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse

Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse


Prix Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse

Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse


Prix Bouzghiba 2006 de l'humour dans la presse

mardi 9 janvier 2007

Coupon de presse

Coupon de presse

Bouzghiba Awards 2006 de l 'humour

Razak présentant le trophee décerné aux animateurs de l'émission TV "C'est pas Sorcier ".
Le tableau a été remis le vendredi 5 janvier 2007 à 16 heures 30mn à Mr. Partick Madelin, l'attaché audiovisuel du Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC) de l'Ambassade de France au Maroc .

Explication de son contenu par celui qui l'a conçu:
" Par contre pour l’équipe de C’est pas Sorcier , il fallait creuser les méninges , car on a affaire à des as de la communication .Or , comme nous travaillions sur le thème des Pavages et Tesselations, les recherches sur les techniques de mathématisation de l’art mauresque nous ont largué dans le monde fantastique de l’art paradoxal . Escher le hollandais et Dali l’espagnol en ont laissé des chef-d’œuvres inoubliables .Alors nous avons dessiné deux mains qui se parlent , un carré magique et un cube paradoxal. Jamy pourrait vous expliquer aisément que dans le carré magique la somme arithmétique reste la même c’est à dire :15 et ceci quelque soit le sens du calcul , horizontalement, verticalement ou diagonalement . Le cube paradoxal est un trompe- l’oeil si bien connu des amateurs de l’art paradoxal . Que toute l’équipe de C’est pas Sorcier trouve dans cette modeste composition le signe d’un reconnaissance pour le beau travail accompli et la motivation d’aller encore de l’avant , car il y’a toujours des sujets à expliquer , des gags et de belles choses à partager . Comme nous l’avions déjà écrit dans le livre « Au delà de l’Artifex, je dis » (paru au Canada) , anthropologiquement « l’Homme est tellement vaste ».

dimanche 7 janvier 2007

DARADACHA-1-Mister One-Haired -Head


DARADACHA-1 -CAUSERIE

CHAT ENTRE BOUZGHIBA ET SON GENITEUR
o-O-o


Bouzghiba : Aie ! Aie ! les données se bousculent , peinture , littérature , caricature , un trophée , de la critique cinématographique…

Razak : Je n'y peux rien , il y a tant de belles choses à mettre en partage.

Bouzghiba : Pourquoi avez-vous opté pour le weblog alors qu'un site web personnalisé semble le créneau approprié ?

Razak : Le weblog est plus convivial et facile à manier , les mecs qui ont pensé à ce génial truc sont des petits cracks .Qu'ils trouvent ici le signe de notre gratitude .Le site web, pour un artiste doublé de chroniqueur culturel , exige une logistique contraignante . Il faut savoir jongler avec les aplets et javascript …

Bouzghiba : Vous avez pris du retard , certains bloggeurs en sont déjà à leur quinzième mois de blog-activité …

Razak : Il n'est jamais trop tard pour bien faire , je m' acclimate avec ce nouveau procédé de communication qui nous a permis de lire et voir des choses insolites . J’étais un des premiers internautes de ma ville mais la blogomania ne m'a atteint que tardivement , et je ne regrette pas d’en avoir attrapé le virus virtuel . Bouzghiba : Quel est votre but ?

Razak : Amener les bloggeurs à désigner le futur gagnant ou la future lauréate des Bouzghiba-Awards après leur avoir expliqué les règles .

Bouzghiba : Beaucoup de bloggeurs ne connaissent pas Bouzghiba . Pourquoi avez-vous choisi un label moins percutant avec un anglicisme ?

Razak : C’est fait exprès , parce que le but n’est pas de faire du tapage dans la blogosphère mais de construire quelque chose de solide en donnant le temps au temps d’ajouter son charme .

-Bouzghiba: Comment je suis né ?
-Razak: Vous êtes apparu dans une nuit de décembre de l’an 1984, sous forme de peinture. Je signale que vous avez, dès le début, transgressé les lois de l’hérédité naturelle dont Darwin et Mendel avaient scruté le code. C’est que vous êtes né avant vos parents et non l’inverse. Vous êtes en quelque sorte le chef de la tribu.
-Bouizghiba: D’où vient le nom de Bouzghiba?
-Razak: Bouzghiba est une ivraie de couleur noire munie d’un cil rugueux au toucher comme un épi et qui se trouve souvent dans les champs où l’on cultive l’orge. Cette ivraie est la bête noire des Nagayate.
-Bouzghiba: C’est quoi Nagayate?
-Razak: Dans les régions agricoles de la Chaouia, Abda et Doukkala, les Nagayate sont les femmes qui trient le grain avant de le moudre.
-Bouzghiba: Mais on m’a surnommé aussi Monsieur Uni-Cheveu, pourquoi ?
-Razak: C’était une première étape de délocalisation. Peut-être que si votre gueule plaisait aux anglo-saxons, on vous surnommerait One-Haired-Head, c’est à dire le chevelu numéro 1.


Razak et Bouzghiba au service de la protection de l'environnement


Razak et Bouzghiba au service de la protection de l'environnement

Bouzghiba dans la presse

Bouzghiba dans la presse