LES DEUX TROPHEES
Bouzghiba: Paraphrasant l'humoriste Yannick Jaulin vous avez dit:" Les Bouzghiba Awards, c'est comme les plumes quand elles sont envolées on ne peut pas les rattraper" expliquez-nous comment ?
Razak: Rien de prétentieux dans cette paraphrase. Les oscars américains et indiens sont passés par des moments de doute , mais on voit maintenant qu’ils sont tellement convoités. Faisons remarquer qu’entre la première édition du BA de l’humour et la deuxième beaucoup d’eau a coulé sous le pont .On est sur la voie ascendante. La dépêche du 2 eme trophée a été reprise par plus de 12 sites Web . Cela prouve qu’il y a de la crédibilité dans notre choix. Mais touchons le bois les envieux ont des yeux d’un magnétisme destructeur.
Bouzghiba: Dans la causerie diffusée sur les ondes de Radio Tanger vous avez déploré la rareté au Maroc des souffleurs de verre. C’est quoi un souffleur de verre . Est-ce quelqu’un qui renifle et qui crache du verre?
Razak: Ne me prenez pas pour Jamy de C’est pas Sorcier . Car je n’ai pas la réponse à toutes les questions. Tout ce que je sais c’est que c’est un artisan verrier. Il modèle ses objets en se servant de son souffle . On fait fondre le verre à une température très élevée. La pâte de verre ainsi obtenue est travaillée à l’aide d’une tige creuse . Quand on veut façonner un objet de forme ovoïdale on souffle dans cette tige. Le verre est une matière magique. Les irisations du verre sont d’un onirisme discret et jovial . Je vous avoue que pour le deuxième BA de l'humour j'ai failli donner ce prix à Chihuli, l'artiste américain qui a fait de très belles choses avec le verre. Son œuvre ne manque pas d'humour. Ce n’est pas un travail de tout repos . Car Chihuli y’a laissé un œil . Pour le Bouzghiba Award j'ai dessiné plusieurs spécimens de trophée dont un en verre. Mais les artisans verriers sont rares au Maroc. Aussi , la dépendance envers ces derniers ,au cas où j'en trouverais un, serait un hic pour moi. Car un proverbe marocain dit : Le visage partagé ne se rase pas. Ce qui m'a poussé à réfléchir à une autre idée . J’ai trouvé qu’un tableau peut faire l’affaire . Beaucoup d'amis ont apprécié l'idée. Ils ont aisément saisi qu’un trophée pictural est mieux qu'un trophée de menuiserie. Le trophée du BA de l'humour présente deux aspects intéressants : il n'est pas figé et l'imprévu est toujours au rendez-vous. Du point de vue iconologique, un tableau de peinture a plus de valeur qu'un morceau de verre ou de bois avec des inscriptions gravées sur une plaque métallique. Notre trophée interpelle le lauréat ou la lauréate de manière subtile.
Bouzghiba: Jusqu’à maintenant, vous n’avez donné les prix qu'à des étrangers, êtes-vous de ceux qui sont obsédés par l'autre?
-Razak: Ne soyez pas chauviniste. Le prix Bouzghiba aspire à l'universel. Et il ne dépend d’aucune institution et d’aucune aire géographique. De plus, il existe au Maroc assez de trophées qui consacrent les artistes locaux. Il ne faut pas que le notre leur pompe l’air. Par ailleurs, qui vous dit que le prochain gagnant ne serait pas un marocain? Tout dépend des performances réalisées par les différents postulants. Il ne faut jamais se hâter de juger les choses à court terme. Un des rares candidats marocains qui présente de sérieux atouts est en inactivité forcée. La rigueur dans le choix ne nous autorise pas à céder à la facilité et au clientélisme.
-Bouzghiba: Je vois de qui vous parlez?
DARDACHA-5
CHAT ENTRE LE PERSONNAGE BOUZGHIBA ET SON GENITEUR
-o-
CHAT ENTRE LE PERSONNAGE BOUZGHIBA ET SON GENITEUR
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Bouzghiba: Paraphrasant l'humoriste Yannick Jaulin vous avez dit:" Les Bouzghiba Awards, c'est comme les plumes quand elles sont envolées on ne peut pas les rattraper" expliquez-nous comment ?
Razak: Rien de prétentieux dans cette paraphrase. Les oscars américains et indiens sont passés par des moments de doute , mais on voit maintenant qu’ils sont tellement convoités. Faisons remarquer qu’entre la première édition du BA de l’humour et la deuxième beaucoup d’eau a coulé sous le pont .On est sur la voie ascendante. La dépêche du 2 eme trophée a été reprise par plus de 12 sites Web . Cela prouve qu’il y a de la crédibilité dans notre choix. Mais touchons le bois les envieux ont des yeux d’un magnétisme destructeur.
Bouzghiba: Dans la causerie diffusée sur les ondes de Radio Tanger vous avez déploré la rareté au Maroc des souffleurs de verre. C’est quoi un souffleur de verre . Est-ce quelqu’un qui renifle et qui crache du verre?
Razak: Ne me prenez pas pour Jamy de C’est pas Sorcier . Car je n’ai pas la réponse à toutes les questions. Tout ce que je sais c’est que c’est un artisan verrier. Il modèle ses objets en se servant de son souffle . On fait fondre le verre à une température très élevée. La pâte de verre ainsi obtenue est travaillée à l’aide d’une tige creuse . Quand on veut façonner un objet de forme ovoïdale on souffle dans cette tige. Le verre est une matière magique. Les irisations du verre sont d’un onirisme discret et jovial . Je vous avoue que pour le deuxième BA de l'humour j'ai failli donner ce prix à Chihuli, l'artiste américain qui a fait de très belles choses avec le verre. Son œuvre ne manque pas d'humour. Ce n’est pas un travail de tout repos . Car Chihuli y’a laissé un œil . Pour le Bouzghiba Award j'ai dessiné plusieurs spécimens de trophée dont un en verre. Mais les artisans verriers sont rares au Maroc. Aussi , la dépendance envers ces derniers ,au cas où j'en trouverais un, serait un hic pour moi. Car un proverbe marocain dit : Le visage partagé ne se rase pas. Ce qui m'a poussé à réfléchir à une autre idée . J’ai trouvé qu’un tableau peut faire l’affaire . Beaucoup d'amis ont apprécié l'idée. Ils ont aisément saisi qu’un trophée pictural est mieux qu'un trophée de menuiserie. Le trophée du BA de l'humour présente deux aspects intéressants : il n'est pas figé et l'imprévu est toujours au rendez-vous. Du point de vue iconologique, un tableau de peinture a plus de valeur qu'un morceau de verre ou de bois avec des inscriptions gravées sur une plaque métallique. Notre trophée interpelle le lauréat ou la lauréate de manière subtile.
Bouzghiba: Jusqu’à maintenant, vous n’avez donné les prix qu'à des étrangers, êtes-vous de ceux qui sont obsédés par l'autre?
-Razak: Ne soyez pas chauviniste. Le prix Bouzghiba aspire à l'universel. Et il ne dépend d’aucune institution et d’aucune aire géographique. De plus, il existe au Maroc assez de trophées qui consacrent les artistes locaux. Il ne faut pas que le notre leur pompe l’air. Par ailleurs, qui vous dit que le prochain gagnant ne serait pas un marocain? Tout dépend des performances réalisées par les différents postulants. Il ne faut jamais se hâter de juger les choses à court terme. Un des rares candidats marocains qui présente de sérieux atouts est en inactivité forcée. La rigueur dans le choix ne nous autorise pas à céder à la facilité et au clientélisme.
-Bouzghiba: Je vois de qui vous parlez?
-Razak: Un clin d’œil est mieux qu’un long discours.
Bouzghiba:Vous avez écrit dans votre note de présentation qu’il s’agit d’un trophée créatif, est-ce que tous ceux et celles qui l’auront deviendront des créateurs ?
Razak: Il ne se conçoit pas au pif. Ainsi, pour le Bouzghiba 2005 nous avons peint un personnage aux traits physionomiques indéchiffrables. Cette vision abstractive semble assez proche de ce que donne à voir l’artiste lauréate Patricia Piccinini. Par contre pour l’équipe de C’est pas Sorcier, il fallait creuser les méninges, car on a affaire à des as de la communication .Or, comme nous travaillions sur le thème des Pavages et Tesselations, les recherches sur les techniques de mathématisation de l’art mauresque nous ont largué dans le monde fantastique de l’art paradoxal. Escher le hollandais et Dali l’espagnol en ont laissé des chef-d’œuvres inoubliables .Alors nous avons dessiné deux mains qui se parlent, un carré magique et un cube paradoxal. Jamy l'intello de C'est pas Sorcier pourrait vous expliquer aisément que dans le carré magique la somme arithmétique reste la même c’est à dire: 15 et ceci quelque soit le sens du calcul , horizontalement, verticalement ou diagonalement . Le cube paradoxal est un trompe-l’oeil si bien connu des amateurs de l’art paradoxal.
Razak: Il ne se conçoit pas au pif. Ainsi, pour le Bouzghiba 2005 nous avons peint un personnage aux traits physionomiques indéchiffrables. Cette vision abstractive semble assez proche de ce que donne à voir l’artiste lauréate Patricia Piccinini. Par contre pour l’équipe de C’est pas Sorcier, il fallait creuser les méninges, car on a affaire à des as de la communication .Or, comme nous travaillions sur le thème des Pavages et Tesselations, les recherches sur les techniques de mathématisation de l’art mauresque nous ont largué dans le monde fantastique de l’art paradoxal. Escher le hollandais et Dali l’espagnol en ont laissé des chef-d’œuvres inoubliables .Alors nous avons dessiné deux mains qui se parlent, un carré magique et un cube paradoxal. Jamy l'intello de C'est pas Sorcier pourrait vous expliquer aisément que dans le carré magique la somme arithmétique reste la même c’est à dire: 15 et ceci quelque soit le sens du calcul , horizontalement, verticalement ou diagonalement . Le cube paradoxal est un trompe-l’oeil si bien connu des amateurs de l’art paradoxal.
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